Une identité nationale, pour en faire quoi ?

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L'identité nationale, instrumentalisée par les tenants du capitalisme apatride, foulée aux pieds par ceux qui pensent que la France en tant qu'identité, valeurs et histoire commune ça n'existe pas, dénaturée par les “patriotes du dimanche” grossièrement racistes…. aujourd'hui, que reste t-il de la France en tant qu'entité nationale respectée?

Chacun pense à mener sa vie au quotidien, à regarder une télé qui abrutit, à avoir les accessoires high tech dernier cri(ant de débilité), mais où donc trouver la croyance en un dessein spirituel commun autour de cette terre ? nulle part…. nous sommes entrés nous autres français dans l'ère du post-modernisme, nous ne sommes plus des citoyens, mais juste des “consommateurs”, des clients, des proies d'un capitalisme qui se joue précisément des identités nationales. Du citoyen qui aspire, quelle que soit sa couleur ou son origine, aux idéaux égalitaires républicains inspirés par des droits et devoirs politiques,  nous sommes devenus des specimens quelconques assujétis aux règles débridées d'une société ultra-libérale qui ne connait de liberté que celle du marché ou des corporatismes.
Alors, à quoi bon cette question de l'identité nationale ? Rien, nous ne sommes plus rien…

Comme le rappelle la définition de Wikipedia à propos du gaullisme:
* la France a pu faire de grandes choses par le passé, et être une des plus importantes nations du monde occidental, lorsqu'elle était tendue vers un destin commun (l'époque carolingienne, le Grand Siècle de Louis XIV et le rayonnement de la culture française à travers l'Europe, la Révolution française et Valmy).

* À l'inverse, la France a en permanence la tentation de se replier sur ses querelles intérieures (politiques, sociales, intellectuelles), ce qui la ramène sur la voie du déclin.

En conséquence, pour qu'elle puisse donner le meilleur d'elle-même et prendre la tête des nations, la France doit en permanence être unifiée par un chef / un État / un projet / et articulée par des institutions politiques (un bipartisme efficace), économiques (le plan) et sociales (la participation) adéquates pour éviter les luttes internes.

Or, nous n'avons plus aucun de ces repères… nous ne sommes plus que des zombies sucés jusqu'à l'os, et qui ne croyons plus en rien.