Au Casino de Luxembourg, jusqu’au 6 Janvier.
Ce qui m’intéresse au plus haut point chez Wim Delvoye, ce n’est pas tant sa production artistique elle-même que la manière dont il l’aborde : comme un vrai business. Il n’est certes pas le seul, mais chez lui c’est une démarche économique poussée à l’extrême. Ce centre d’art contemporain luxembourgeois présente toutes les machines Cloaca de Delvoye. Au cas où l’un de vous ne connaîtrait pas ce travail, la photo ci-contre est, je pense, tout à fait explicite. On peut gloser longtemps sur la similitude entre d’une part le corps et la machine qui le simule, transformateurs de nourriture en merde, et d’autre part la société, l’économie moderne, son gaspillage et son écologie.
Au MUDAM de la même ville, outre la Super Cloaca, il y a une chapelle gothique en métal entièrement concçue et décorée par Delvoye, avec entre autres ce vitrail.
Photos de l’auteur. Wim Delvoye étant représenté par l’ADAGP, les photos seront ôtées du blog à la fin de l’exposition.
Les journalistes de la presse écrite (française) ne le dévoilent jamais, mais, dans un souci de transparence, j’ai décidé d’indiquer les rares cas (les deux seuls jusqu’à présent ont été celui-ci et celui-là) où mon voyage (hors région parisienne) pour visiter une exposition m’a été offert. Ce fut le cas pour cette journée à Luxembourg.