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Tordu à vie ! On ne change pas une équipe qui gagne….

Par Arielle

Sur la photo : mon fils
Tordu à vie ! On ne change pas une équipe qui gagne….   Fr…. voulait passer les fêtes de fin d’année avec moi
http://www.grisy.net/article-on-n-imagine-pas-tout-ce-qu-on-possede-dans-une-maison--40281714.html . Il savait très bien que, comme à l'habitude, j’allais à Voiron pour noël et le nouvel an. Il ne pouvait pas oublier les moments passés chez mon fils http://www.grisy.net/article-24761724.html , les balades en raquettes et le ski qu’il avait pu offrir à ses deux petites, grace à la proximité de la montagne, là bas, dans le dauphiné http://www.paysvoironnais.info/pages/fr/52/voiron-en-isere.html . Seulement là, c’était une autre histoire ! Avec tout ce qu’il m’avait fait subir, mes enfants n’étaient pas prêts du tout à le recevoir à nouveau et puis sa maigre pension d’invalidité ne lui permettait pas un tel voyage. Oh, bien évidemment, il comptait sur mes finances mais…. Vous savez ce qu’elles en pensaient, mes roupies ??
Niet de chez niet. Je n’avais pas besoin de lui pour profiter du grand air avec mon fils et ma petite fille.

On m’a raquettée

Nous avions choisi
Une balade facile
Car je deviens un peu sénile.

 
Nous avancions tranquilles,
Raquettes chaussées,
Les doigts non encore gelés.
Au loin disparaissait la ville.

 
Nous cherchions les indications,
La petite marmotte jaune
Qui nous donnait du baume.
Plus nous allions, moins nous la voyions.

 
C’est donc au pif
Que nous suivions mon fils,
Doué du sens de l’orientation.
Il faisait chaud sous les rayons.

 
Les traces partant de tous côtés,
Nous fûmes quelque peu égarés.
Nous devions éviter les pistes de ski,
Le doute nous a pris.

 
Un plus sénile que moi,
Trônant sur un monticule,
Nous aiguilla tout droit.
Je n’étais pas encore ridicule,


Sauf que tout droit, c’était à pic.
Mon fils régla mes chausses
Selon la tactique.
Je me sentis plus haute.


 
J’escaladais, je peinais !
La tête suivait
Mais pas le corps !
J’ai cru que j’étais morte.

 
A bout de souffle
Mais pas de volonté,
Je regrettais mes pantouffles
Et rêvais d’un bon café.


 
Nous atteignirent le lac Achard,
Invisible sous la neige.
En fait, nous marchions blâfards.
Sous nos pieds, le lac était gelé.

 
Deux petites minutes de pause,
Et nous étions transformés
En épouvantails givrés.
Je commençais à avoir ma dose.

 
Mes vieux os s’enkilosent,
Il faut bouger.
Des stalactites s’osent
Au bout de mon nez.

 
La nuit s’impose déjà,
Suivie par le verglas.
Une lampe frontale pour trois,
Nous entamons le retour aux pénates.

 
La petite joue les éclaireurs,
Mes genoux flagellent
Mon fils a du labeur
Pour rassurer la vieille.

 
Nous finimes la balade
Dans la nuit.
Sans trompettes ni parade,
Mais d’une bonne fatigue nantis.


Je l’invitais donc à venir trois jours chez moi, avant mon départ. Il était heureux d’être là, dans mon vexin et nous nous régalions à l’entrée de l’hiver, des quelques flocons qui feutraient la campagne. Fr… me tendait toujours la perche pour que je l’emmène à la montagne mais il voyait bien que c’était une mission impossible : « Bon, je vais aller passer les fêtes avec ma mère, à houilles
http://www.ville-houilles.fr/article/archive/212/  ». Et oui ! si moi, j’avais pardonné, ce n’était pas le cas de mes enfants et cette sentence lui était très pénible mais il recevait les fruits qu’il avait semés. Cette épée de damoclès restera au dessus de sa tête jusqu’à la fin de ses jours.

Il avait oublié à Merlimont, ses médicaments anti rejet et ça craignait. Il téléphona à son pote resté là bas, pour qu’il les lui envoie par la poste mais Allan ne pigeait rien à rien et Fr… sentait bien qu’il allait devoir se passer de son traitement.

Nous nous téléphonions tous les soirs. Tandis que nous préparions un petit festin avec mon fils, Fr…. dégustait quelques huitres et une coupe de champagne, bien sagement avec sa maman, qui, vu son grand âge, se coucherait de bonne heure. Ce réveillon de noël, magique à Voiron, était désespérement classique dans les yvelines. FR… me fit croire que pour le nouvel an, il était invité à une super java chez son ex beau frère mais qu’il hésitait à y aller car il y aurait chez eux, certaines de ses ex conquêtes et qu’il ne voulait pas semer la zizanie. Waouh ! quel superbe baratin auquel je ne crus pas une seconde ! Il voulait me rendre jalouse mais je savais trop que sa belle famille n’était pas très fière de lui, je connaissais trop à quel point il était diminué désormais et ses conquêtes…. Laissez moi rigoler !

Mais il joua le jeu du mensonge jusqu’au bout. A dater du trente un décembre à minuit, je ne pouvais plus le joindre, pas plus que le jour de l’an, ni les jours suivants. Je m’inquiétais quand même à cause de ses médicaments anti rejet et du fait de l’état de santé de sa mère, qui n’était pas folichon en cette période. S’était il passé quelque chose ou voulait il me faire croire qu’il s’amusait et avait embarqué quelque nénette ?
......... 334 ème épisode ............. à suivre .......... dans la catégorie "biographie" 


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