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Boston Justice - Episode 3.12

Publié le 08 décembre 2009 par Speedu

Cloué au sol
Nuts
Saison 3, Episode 12 sur 24
Diffusion vo: ABC -
Diffusion vf : 13eme rue, TSR2, La Une – 5 décembre 2009
La sécurité du territoire empèche Denny de prendre l’avion parce que son nom est sur la liste des personnes interdites de vol. Shirley et Vanessa défendent une professeur accusée de négligence suite à la mort d’un de ses élèves suite à un choc anaphylactique.
Mais tout d’abord, previously dans les feux de l’amuuuur, Denise a décide de coucher avec Brad et aussi avec Jeffrey mais pas en même temps, dans le cadre de deux amitiés à bénéfices mutuelles. Et elle le fait. Et Alan passant par là sent l’odeur du sexe avec Brad sur elle. Puis l’odeur du sexe avec Jeffrey. Voilà Denise qui panique à l’idée que l’on sache qu’elle est nymphomane. Du coup, tactique anti Alan : c’est un grande gueule mais qui se débine au dernier moment. Donc Denise l’allume. Et Alan est surpris mais décide de la prendre comme une bête sur le bureau. Denise fuit alors.
C’est d’une débilité à la profondeur abyssale. Et pourtant, Alan au milieu et paf, j’ai rigolé. J’irais même presque jusqu’à dire que j’ai bien aimé. Mais bon, voilà quoi, Brad la feignasse pour ne pas dire l’emploi fictif a contaminé deux autres avocats. C’est moche. Quoique je veux bien être avocat comme eux moi. Ca a l’air sympa : du cul et pas de boulot.
Denny est cloué au sol. Le nom « DennyCrane » a été placé sur la liste de ceux qui sont interdits de vol parce qu’un Denny Crane est potentiellement une menace pour la sécurité du territoire, par rapport au terrorisme et tout ça. Du coup, le Denny, il n’est pas content. Une plaidoirie d’Alan plus tard et le voilà autorisé à voler tout en étant toujours sur la liste des interdits de vol.
Une bonne intrigue qui permet de mettre en avant la stupidité de l’administration vu que Denny Crane est physiquement très loin d’être le Denny Crane qui menace la sécurité. Et cela même si les mauvaises langues peuvent dire que Denny est une menace. Et oui, Denny la menace quoi. (oui, jeu de mot capilo tracté à mort, je l’avoue. Et j’admets aussi ne pas en avoir honte du tout.)
Et franchement, l’intrigue est top. L’ensemble est drôle à mourir. Rien que le début, quand Denny se pointe auprès d’Alan et lui demande que faire (on les explose !) pour finir sur ce que ferait un bon vrai américain : on les attaque en justice ! La démonstration du ridicule de la situation est aussi bien amené avec le public de la salle composé que de Denny Crane. Vraiment bien écrit et bien joué de la part des scénaristes.
Il reste la dernière intrigue, la grosse intrigue judiciaire du jour. On ressort Shirley de la naphtaline pour qu’elle aide Vanesse, la black clandestine. Oui, que fait elle là ? AUcune idée mais elle y est. Et pourtant, on n’est plus à la Nouvelle Orleans. Enfin bref, les deux doivent défendre une professeur attaquée par les parents d’un enfant mort en classe. Ils l’accusent d’inattention et de ne pas avoir pu lui injecter son médicament à temps pour contrer son choc anaphylactique.
La démonstration de Shirley appuye sur la faute des parents qui se déchargent de tout. Ils reprochent notamment à la prof de ne pas avoir porté une attention spéciale à leur enfant au milieu d’une clase de plus de 30 élèves au sein d’une école publique alors qu’ils ont les moyens financiers pour lui offrir une école privée où une plus grande attention aurait pu être porté aux besoins médicaux de leur fils.
Mais encore une fois, j’ai un problème avec le contexte de l’intrigue. C’est une formidable plaidoirie pour pointer les problèmes structurels de l’école publique américaine mais le contexte ici atténue le propos encore une fois puisque l’épisode insiste lourdement sur le fait qu’elle était au téléphone pour avoir des nouvelles de son père mourrant et qui est mort depuis d’ailleurs et tout ça. Comment peut-on en vouloir à la prof d’avoir pris des nouvelles de la situation de son père ? On retombe un peu sur la même situation que l’euthanasie à l’épisode précédent et c’est dommage.
Par contre, la conclusion de l’intrigue et formidable. La prof adore son job et fait le métier de ses rêves en enseignant. Et pourtant, elle va accepter un boulot de cadre anonyme dans une boite, dégoutée du système et du manque de soutien et de reconnaissance apportés aux professeurs du système américain d’enseignement. C’est un sujet qui tient à coeur à David E. Kelley. Rappelons nous qu’il en avait quand même fait une excellente série qui s’était fourvoyée malheureusement à partir de la saison 3, j’ai nommé Boston Public.
Bref, 8,5/10
Une intrigue soap de Denise qui me fait sourire, une intrigue Denny / Alan très drôle et très efficace et une bonne intrigue sérieuse mais malheureusement encore une fois entachée par le contexte « exceptionnel » servant à orienter le public dans la direction des scénaristes. Dommage.


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