Bloggueuse c’est un métier qu’on aimerait faire à plein temps et si possible de manière variée…Comme j’ai eu du mal à un moment à gérer l’afflux de tout, j’ai décidé il y a deux ans de me concentrer sur un axe, j’ai choisi de parler de ce qui m’intéresse le plus à savoir l’art & la déco…Pourtant j’adore aussi la zik, le cinoche etc..
Bref, tout ce qui a un rapport avec la culture au sens large. Et puis surtout je suis une grande enfant qui aime les trucs kawaïs, les machins choupinous, et les pépéttes comme dirai un certain Cédric Alors vous imaginez bien que j’attendais de pied ferme Max et les Maximonstres (adapté du célèbre conte américain culte Where the wild things are).
Et bien j’ai eu la chance d’être invitée par l’agence ballistik art à venir voir ce merveilleux film en avant-première.
Alors bien sûr il est réalisé par Spike Jonze, qu’on ne présente plus et qui a un talent incomparable et un don pour la poésie surréaliste que je qualifierai d’hors-normes surtout de nos jours…
Cela ressort très bien dans le film : pas de réelle histoire, au sens classique du terme (un début, un milieu, une fin), mais des émotions brutes en pagaille. Le petit Max qui a le même nom que le héros qu’il joue, interprète un enfant blessé face au monde des adultes : délaissé, il vit les contraintes comme une injustice et part se réfugier dans le monde des Maximonstres.
Ces derniers l’accueillent avec joie et le couronnent roi : il va mettre un peu de piment dans leur vie un peu compliquée et pas très organisée…En quelque sorte c’est lui qui devient l’adulte parmi un troupeau de grands enfants bizarres et quelque peu caractériels.
Mais tout ne se passe pas comme il le voudrait. Comme dans le monde réel, Max découvre que les émotions sont bien souvent difficiles à contrôler, et que des conflits apparaissent parce qu’on est pas toujours (pour ne pas dire pas souvent) tous d’accord ! Il finira par faire la paix avec lui même, à travers ces gentils monstres, qui représentent autant de facettes de sa personnalité en construction.
Non seulement, l’acteur principal, Max Records qui a tout juste 9 ans est excellent, mais les monstres sont totalement réalistes et adorables. Ce film intelligent, mais surtout sensible, parle autant aux enfants qu’aux adultes et nous fait réfléchir sur ce que nous sommes devenus. J’ai vraiment aimé, et bien sûr comme tout le monde, j’ai versé ma petite larme de tendresse aux moments des adieux des monstres à Max, leur roi temporaire…Et puis je me suis souvenu de tous ces sentiments d’injustice qu’on a vécu petits, puis que l’on vit encore…mais avec plus de distance.
Un peu plus légèrement, je vous propose de vous entrainer à jouer avec les monstres à travers les petits jeux sympathiques qui ont été développés pour l’occasion ! Et surtout ne ratez ce film sous aucun prétexte !