Patrick Kenzie et Angela Gennaro se retrouvent kidnappés par le milliardaire Trevor Stone afin de résoudre une affaire. Déjà atteint d’un cancer et veuf depuis un accident de voiture, son unique fille a disparu et il en va de même pour le premier enquêteur engagé de la retrouver. Contraint, on retrouve notre duo au coeur d’une enquête qui semble bizarre en tout point.
J’avais laissé Patrick et Angela totalement meurtris de leur dernière enquête (voir note précédente). Là, ils s’offrent une pause dans leurs aventures. Et il en est de même pour leur psychopathe d’ami qu’est Bubba.
Si le livre est largement moins sombre que les deux premiers volumes, on retrouve tout de même les morts qui entourent l’intrigue, les indices anodins qui se retrouvent tout de même importants ou encore les différents coups que se prennent nos héros.
Mais le ton général est celui de la détente. On se retrouve en Floride où entre deux investigation, Angie bronze et Patrick se met en short et profite d’un restaurant. L’humour est tellement présent qu’on a l’impression de se retrouver dans une parodie de deux romans précédents. Le même humour présent au tout début de Darkness, take my hand avec certains dialogues tellement décalés.
L’intrigue en elle-même n’est pas forcément passionnante avec une fin beaucoup trop facile mais on regarde évoluer le duo au fur et à mesure en découvrant des aspects plus légers de leurs personnalités.
Pas grand chose d’autre à dire sur ce roman tellement il est en décalage par rapport aux autres mais cela va changer avec Gone, Baby, Gone.