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Ciné Review # 12 : The Road

Par Soupaloignon

Ciné Review # 12 : The Road

L’apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un Caddie rempli d’objets hétéroclites. Dans la pluie, La neige et Le froid, ils avancent vers les côtes du Sud, La peur au ventre: des hordes de sauvages cannibales terrorisent ce qui reste de l’humanité. Survivront-ils à leur voyage?

J’avais lu le livre il y a quelques mois intrigué qu’un livre post-apocalypse obtienne le prix Pulitzer et qu’une grande partie de la blogosphère littéraire a lu et aimé le livre. Sans le trouver nul, je m’étais tout de même bien ennuyé le long de ma lecture. Les premières pages  principalement à cause du style d’écriture, qui s’il est assez bizarre, se lit rapidement. Pourtant il ne se passait rien. Mais vraiment rien. Et c’est quand j’ai commencé à voir que le récit débutait vraiment que je n’ai pas pu laisser tomber le livre malgré ses périodes creuses. Au final, j’ai trouvé que c’était un bon livre mais qui ne méritait pas toutes les éloges qu’il a obtenu, surtout qu’une bonne partie de la fin était prévisible dès le premier paragraphe.

Pourtant quand j’ai vu qu’une adaptation était prévue, j’ai été intrigué car mettre sur grand écran des séquences où il ne se passe rien, c’est assez casse-gueule surtout quand on n’est pas Gus Van Sant.

Comme prévu, le film est long et lent mais il ne tombe jamais trop dans le larmoyant. Comme dans le livre, il n’y a pas grand espoir pour les personnages qui ne font que survivre en suivant la route qui doit les mener vers un lieu plus clément. Un endroit qui devrait les faire échapper au froid et la dureté du peu de survivants qu’ils peuvent rencontrer. D’ailleurs, je n’ai pas trouvé la retranscription de cette atmosphère pessante bien faite, et c’est là que je me dis que l’auteurs devaient utiliser des mots plus lourds de sens.

Les flashbacks sont également plus présents et du coup, on retrouve plus de scènes avec “la mère” qui est quasi-absente du roman.

Après, je n’arrive pas dire autre chose sur le film… Ok la photographie est belle, les acteurs sont bons et  ça m’a fait plaisir de voir Michael Kenneth Williams (alias Omar dans The Wire) mais c’est tout.

J’ai pas réussi à m’entousiasmer, je me suis même ennuyé. A moins de ne pas avoir lu le livre, je ne conseillerais pas ce film ou d’attendre qu’il passe à la TV.

Ciné Review # 12 : The Road


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