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2012

Par Jibouille

Les Mayas, l’une des plus fascinantes civilisations que la Terre ait portées, nous ont transmis une prophétie : leur calendrier prend fin en 2012, et notre monde aussi. Depuis, les astrologues l’ont confirmé, les numérologues l’ont prédit, les géophysiciens trouvent cela dangereusement plausible, et même les experts scientifiques gouvernementaux finissent par arriver à cette terrifiante conclusion. La prophétie maya a été examinée, discutée, minutieusement analysée. En 2012, nous saurons tous si elle est vraie, mais quelques-uns auront été prévenus depuis longtemps… Lorsque les plaques tectoniques se mettent à glisser, provoquant de multiples séismes et détruisant Los Angeles au passage, Jackson Curtis, romancier, et sa famille se jettent à corps perdu, comme des millions d’individus, dans un voyage désespéré. Tous ne pourront pas être sauvés…

2012

Nouveau film catastrophe du célèbre réalisateur Roland Emmerich, à qui l’on doit Le Jour d’Après, que vaut celui-ci?

Une chose est claire, ce film est mauvais. Le scénario est d’une simplicité à faire peur, l’humour très mal choisi et la fin très discutable. Son seul mérite est de nous en mettre plein la vue avec des effets spéciaux à couper le souffle et des paysages magnifiques (comme l’explosion de Yellowstone). Pour ca, il est très fort.

La pseudo histoire du héros n’est en rien intéressant. Histoire de famille banale et sans coeur, on finit par regretter de ne pas voir plus de scènes de fin du monde. John Cusak m’a presque déçu car c’est un acteur doué mais qui s’est fourvoyé dans ce film.

Je ne parle pas de la fin américaine et des beaux discours, aussi raffinés qu’un plat de pâtes. Dans tous les films d’Emmerich ou presque, on les retrouve (Independance Day, Jour d’Après, …). En plus d’être niais, on se passerait volontiers du couplet “les Américains sauveront le monde, même si on a rien branlé”. Petit clin d’oeil, lui aussi raté, au Déluge et à Noé.

Du pire au pathétique, 2012 nous offre seulement des images grandioses mais bien loin de pouvoir satisfaire les plus exigeants d’entre nous. En plus d’être mauvais, le film dure longtemps.


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