Le manga Death Note de Takeshi Obata et de Tsugumi Ohba fait beaucoup parler de lui en ce moment dans les établissements scolaires des Etats-Unis. Il semblerait qu'un certain nombre d'élèves dans plusieurs établissements scolaires aient tenu leurs propres « Death Note ».
Pour ceux qui ne connaissent pas la série (dans sa version manga, animée ou même dans le film), un étudiant japonais trouve par hasard un « Death Note ». C'est un cahier appartenant à un dieu de la mort dans lequel celui-ci note le nom et la manière dont les gens doivent mourir. Si un humain entre en possession de ce cahier, il obtient ce pouvoir. L'étudiant qui a trouvé le « Death Note » décide alors de tuer tous les criminels pour créer un monde parfait.
Ce seinen est censé pousser les lecteurs à se demander si la fin justifie bien les moyens. Le crime est-il tolérable si l'on est animé des meilleures intentions ? Pourtant, il semblerait que pour certains élèves, le thème ait été dénaturé pour devenir un exutoire.
Jeudi dernier, deux élèves de l'école élémentaire Andrew Johnson (Oklahoma) ont été retrouvés en possession d'un cahier de textes décrit comme étant un « Death Note ». Sur ce cahier de textes, on pouvait lire le nom de deux autres élèves et la façon dont elles devaient être tuées. Si le principal de l'école a signalé l'incident à la police, il a indiqué qu'il comptait s'occupait de discipliner les élèves en cause lui-même.
D'autres établissements scolaires des Etats-unis ont rapporté des incidents similaires que ce soit en lycée ou en collège. Les élèves ayant tenu des « Death Note » ont été suspendus, expulsés ou simplement disciplinés selon les établissements et l'importance du cahier.
D'autres pays encore s'inquiètent de l'influence que pourrait avoir ce manga. Des représentants de l'école dans la ville de Shenyang en Chine ont tout simplement banni ce titre en 2005. Dans le Pingtung à Taiwan, des représentants scolaires ont mis en garde les parents sur ce manga. À Sidney, un « Death Note » a été trouvé dans le sac d'un élève de 13/14 ans.
C'est en Belgique qu'est survenu l'incident le plus grave. En effet, deux messages ayant un rapport avec Death Note ont été découverts sur une scène de crime en 2007. La police cherchait alors à identifier un suspect et à établir d'autres liens avec le manga.