Or, voilà, l'actualité est ce qu'elle est : voilà trois jours, un autre jeune, d'origine nigériane, tentait de faire exploser un avion qui volait entre Amsterdam (gloups !) et Détroit. Toutes questions de sécurités et procédure d'identification mises à part, reste que l'attention mondiale est désormais recentrée, entre Noël et la Saint-Sylvestre sur cet incident, qui finalement n'aura pas eu lieu. Certes.

On trouve aussi une interdiction de se lever durant la dernière heure de vol : pas de pause pipi donc. Et sûrement pas moyen d'oublier que l'on a envie d'aller aux toilettes en pianotant frénétiquement sur son lecteur ebook.
D'ailleurs, qui dit pianoter frénétiquement, dit louche. Donc suspect potentiel. Voire probable... Méfiance...
Pour le moment, cette proposition de limiter les gadgets serait d'ailleurs limitée aux vols internationaux : ça tombe bien, ils peuvent être les plus longs... Pourquoi cependant empêcher les gadgets ? Parce que l'acte de terrorisme aurait pu être perpétré avec des composants extrêmement bien dissimulés et que finalement, on pourrait tout à fait les planquer dans des appareils genre... appareil photo, ordinateur, console portable, lecteur ebook ? Ça tombe tout aussi bien, c'est exactement ce que l'on peut emporter pour passer le temps durant un trajet, ou encore garder des souvenirs de son voyage.
Oui, mais... à condition d'arriver...
Et quid des téléphones portables ? Et si l'on pouvait dissimuler une bombe dans un livre papier ? Dans un coton-tige ? Et si, propose TeleRead, les compagnies aériennes proposaient un service - payant - pour garantir la sécurité de votre appareil... sans laquelle vous ne pourriez pas embarquer avec ?