Magazine Culture

Les grandes écoles s'opposent au quota d'élèves boursiers

Par Actualitté
La Conférence des grandes écoles (ou CGE) a répondu à l'ambition de François Fillon de fixer un quota de 30 % d'élèves boursiers pour larentrée 2010. Pour elle, il n'est pas question de fixer des quotas mais de permettre une ouverture sociale.
Pour expliquer son refus des quotas la CGE a déclaré que « l'admission dans les grandes écoles est basée sur le mérite », par conséquent « les niveaux des concours doivent être les mêmes pour tous ». Accepter l'idée d'un quota reviendra à remettre en partie en question le principe de sélection de ces grandes écoles.
Les grandes écoles s'opposent au quota d'élèves boursiers
La CGE a aussi indiqué que plusieurs initiatives en faveur de l'ouverture sociale avaient été lancées dans plusieurs grandes écoles, comme les « Cordées de la réussite ». Elles affirment aussi être disposées à « ouvrir des filières d'accès spécifiques ».
Pour le président de la commission diversité de la CGE, Jean-Pierre Helfer, « l'ouverture sociale est un sujet qui concerne l'ensemble de l'enseignement supérieur, et qui mérite un angle d'attaque plus globale » et de préciser que « pour tous les indicateurs de diversité sociale comme pour le taux de boursiers, nos écoles sont au même niveau que les autres filières ».

Retour à La Une de Logo Paperblog

LES COMMENTAIRES (1)

Par barrabass13
posté le 05 janvier à 13:37
Signaler un abus

En même temps que le gouvernement prône le mérite dans la vie civile et dans la fonction publique, ce qui est, soit dit en passant, plutôt une bonne chose (même s’il faut un contrôle strict des dispositifs), il dévalorise le mérite pour accéder au système éducatif de haut niveau que sont nos grandes écoles et qui alimente nos entreprises qui en ont bien besoin ! Bien sûr, quand on étudie les profils des accédants à ces écoles, on constate que la proportion d’enfants d’ouvriers est bien faible. Mais plutôt que de mettre en place des quotas, pourquoi le gouvernement ne s’attache-t-il pas à faire monter le niveau de ces enfants au niveau des enfants dits privilégiés (privilège dans ce cas là n’étant pas synonyme de haut revenu mais plutôt de capacité des parents à suivre la scolarité de leurs enfants) ? Il est bien plus facile de pondre la « dix millième » loi depuis ces dernières années pour, soit disant, régler le problème ! Le résultat final est couru d’avance : l’établissement de quotas, sans prise en compte du niveau réel de l’élève (comme cela est le cas aujourd’hui grâce aux concours qui sont pour tous les mêmes et dans toute la France) va faire baisser le niveau global. Du coup, les titulaires de fraîches date verront le niveau de leur diplôme baisser comme les autres. Leurs récents efforts n’auront pour récompense qu’une poignée de main du gouvernement ! La France a-elle honte de son système de grandes écoles que la plupart des pays nous envient ? A continuer comme ça, il est certain que les ingénieurs chinois viendront piquer nos emplois aux cœurs de nos entreprises. Pourquoi ces ministres se font-ils la course au nombre de textes de lois produits ? Sont-ils jugés au mérite ?

A propos de l’auteur


Actualitté 3262 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines