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Bilan de fin d’année, chocolats et toasts, vous voyez le genre...

Par Georgesf

En avant pour le bilan, c'est avec émotion que je etc.
La plus belle promesse non tenue : je m’étais promis de mettre ce blog en veilleuse. pîre encore, je l’avais publiquement promis, ici, sur ce blog. ♫ Parole, ♪ parole♫ ♪. Je ne me ferai plus jamais confiance.

La plus belle promesse tenue : l’accueil que les médias ont réservé à mon roman « Le film va faire un malheur ». On me l’avait promis, mais j’en suis encore tout ébaubi.

La plus mauvaise surprise de l’année : malgré plusieurs premiers contacts prometteurs « Le film va faire un malheur » n’a finalement pas fait l’objet d’une adaptation au cinéma ou à la télévision. Rien n'rest encore perdu.

La meilleure surprise de l’année : l’entrée aux éditions de La Table Ronde. J’ai déposé au 14 rue Séguier le manuscrit de mon premier roman policier « La commissaire n’aime point les vers » un jeudi en début d’après-midi. On m’a appelé dès le vendredi matin pour me dire qu’on l’aimait et pour me demander de ne rien signer. Il sortira le 4 février. C’est un bonheur beau comme dans un roman d’Anna Gavalda. Je sais, je sais, je reste un éternel débutant, un éternel ravi de la crèche des éditions.

La meilleure lecture de l’année : Le chanteur de tango, de Tomás Eloy Martínez. J’en ai (trop ?) brièvement parlé dans un billet récent.

Et C’était la guerre des tranchées, de Tardi, éditions Casterman. Je n’ai pas écrit une ligne sur ce livre qui est bien plus qu’une bande dessinée. C’est un formidable document, bouleversant. Une lecture recommandée, et pas seulement aux lycéens qui travaillent sur le première guerre mondiale. Je n’ai pas écrit une ligne, parce que je ne sais quoi dire d’autre. Le crayon de Tardi a le sens du tragique quotidien.

La plus calamiteuse lecture de l’année. Ex æquo, les quelques thrillers américains consacrés aux templiers que j’ai dû ingurgiter pour l’écriture de mon roman en cours. Je ne sais pas si ces lectures m’ont surtout dégoûté des thrillers, des américains ou des templiers, mais j’en suis sorti tout dégoûté. De sales lectures qui puent le sous-marketing, le formatage, le mépris du lecteur, le Tu veux ça, connard ? Tu l’auras. Pouah !

Le billet de blog que je ne renie pas : celui du 25 mars. Les 101 autres billets de l'année, c’est rien que des menteries, n’y croyez pas.

Le joli compliment de fin d’année : merci aux visiteurs qui ont déposé quelques commentaires en passant sur ce blog. Ce sont ces commentaires, plus que mes pauvres billets, qui font venir les autres, j’en ai l’humble certitude. Et merci, surtout, aux blogueurs qui m’ont fait la grâce de me mettre en lien recommandé sur leurs blogs.

La suite est en dessous des chocolats... 

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La grosse boîte de chocolats de fin d’année :
je l’ouvre pour la partager avec tous les blogueurs, toutes les blogueuses (majoritaires) qui, par leurs billets, ont permis à « Qui comme Ulysse » et à « Le film va faire un malheur » de trouver leurs lecteurs. Ces billets m’ont apporté de délicieux plaisirs. Et j’ai pu mesurer, lors de mes rencontres dans les salons, l’importance quantitative et qualitative de ces chroniques. Il est toujours surprenant - et agréable - de voir arriver dans un salon une lectrice qui se présente en disant « Je viens de la part de Pimprenelle  Framboise» « Pimprenelle Framboise ? » « Oui, vous savez, Pimprenelle Framboise, le blog... »

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Le toast porté en fin d’année.

Je le porte d’abord aux blogs sur lesquels je suis passé, parfois souvent, sans laisser le moindre commentaire. J’y ai découvert d’excellents livres excellemment présentés (la preuve, : je les ai ensuite lus). Je ne sais trop quel comportement adopter en ce domaine : faut-il laisser un commentaire ? Certains autres visiteurs, et même certains tenanciers, m’ont reproché de chercher ainsi « à me faire de la publicité ». Je ne suis pas le seul auteur à avoir droit à de tels commentaires, mais c’est tellement désagréable à entendre que je préfère donc passer incognito, ou laisser une signature à demi anonyme (Georges F., avec le lien). En tout cas, merci : continuez à lire et à écrire, vous êtes le sel de la critique.

Je le porte ensuite à mes lecteurs. Ils commencent à devenir nombreux. L'épuisement d'Ulysse est d'ailleurs proche. Croissez et multipliez-vous sans crainte, il y aura du champagne pour tout le monde.

Je le porte enfin à mes deux prochains romans, celui que je veux terminer avant le printemps, et le second roman policier que je veux terminer avant la fin de l’année - prochaine, bien entendu. Si j’écris moins sur ce blog, c’est à cause d’eux.

Et à mon chat, à qui je ne dois rien, mais qui est toujours là dès qu’il y a quelque chose à grappiller.


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