Solomon Kane ne me fait pas peur...

Solomon Kane
(USA)
Réalisé par Michael J. Bassett
Avec James Purefoy (Solomon Kane), Max Von Sydow (Josiah Kane),
Pete Postlehwaithe (William), Rachel Hurd-Wood (Meredith)
Durée : 1h44

Note : 11,5/20


La (terrible) petite histoire : Dans un XVIe siècle ravagé par les guerres, le capitaine Solomon Kane est une redoutable machine à tuer, aussi brutale qu'efficace. Armé des pistolets qui font sa marque, de sa dague et de sa rapière, lui et ses hommes laissent libre cours à leur soif de sang alors qu'ils combattent au nom de l'Angleterre d'un continent à l'autre. Pourtant, lorsque Kane décide d'attaquer une mystérieuse forteresse quelque part en Afrique du Nord, sa mission va prendre un tournant fatal... Un par un, ses hommes sont décimés par des créatures démoniaques, jusqu'à ce qu'il reste seul face à l'envoyé du diable, venu des profondeurs de l'Enfer pour s'emparer de son âme atrocement corrompue. Kane parvient à s'échapper, mais il sait qu'il doit maintenant se racheter en renonçant à la violence et en se consacrant désormais à une vie de paix et de pureté.Sa nouvelle spiritualité ne tarde pas à être mise à l'épreuve lorsqu'il revient dans une Angleterre dévastée par des hommes diaboliques à la solde d'un être masqué terrifiant, l'Overlord...

L'ennui est le premier mot qui me vient à l'esprit quand je pense à ce Solomon Kane. N'étant pas fan de Conan, j'espérais une réconciliation avec les adaptions cinématographiques des romans de Robert E.Howard. Visiblement, ce ne sera pas pour tout de suite.
Le coeur de l'histoire de Kane est sa quête de rédemption après une vie de cruautés, afin d'échapper à l'enfer du Diable qui lui a déjà réservé sa meilleure chambre. Le nom de Solomon Kane fait référence au Roi Salomon pour sa sagesse, et à Cain expulsé d'Eden après avoir tué son frère Abel.
On s'attend donc à voir un personnage complexe et tiraillé évoluer tout au long de l'histoire. Hélas le personnage est linéaire et on le regarde virevolter au rythme des coups de hâche et d'épée sans grande émotion. Juste quelques pics sur l'électrocardiogramme, dûs à un humour noir approprié et bien placé. Malgré cela, James Purefoy, l'interprète de Kane vu dans Chevalier et la série Rome, est crédible. Le manque de dualité du personnage provient plus d'un problème de réalisation et de scénario, que de son interprétation.
Esthétiquement Solomon Kane est agréable à regarder, il plaira aux fans de baston et de fantasy qui ne sont pas très exigeants.