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Je suis en psychattérapie.

Publié le 30 décembre 2009 par Positiveblog
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Bien sûr, je comprends le peu d'intérêt que cet article peut avoir pour la frange cérébrée de la population qui n'a pas craqué bêtement pour un mignon petit matou tout doux aux yeux de velours.

C'est sûr, il ne faut pas aimer les bêtes pour être un Homme intelligent.

J'avoue ici, aujourd'hui, face à vous que je suis un propriétaire de chat, plus précisément un propriétaire de chatte... un con en somme.

Je suis quelqu'un qui fait sa psychattérapie (il n'y a pas de faute d'orthographe) devant vous. Quelqu'un qui se met à poil. Quelqu'un qui exprime son désarroi sur un blog.

Je suis quelqu'un qui
a la sensation chaude mais désagréable qu'on lui pisse dessus. Qu'on lui pisse délibérément dessus quand on urine sur son lit ou sur son sapin de Noël.
Oui, je fais un transfert. Je sais. Et alors ?

Mais, soyons logiques : Si je dors dans mon lit, mon corps est allongé dessus. Forcément. Donc, si on pisse sur ce lit, c'est sur moi qu'on pisse indirectement. Sauf, bien sûr, si je suis dessus quand on pisse... Dans ce cas, on me pisse dessus directement. Vous suivez ?

Je pourrais vous faire une démonstration équivalente pour le sapin, mais je pense que vous avez compris. Tout du moins, les lecteurs qui n'ont pas d'animaux, puisqu'ils sont intelligents, EUX !

Mince, respectons un peu les traditions ! Je ne défèque pas dans l'écuelle de ma chatte, moi ! Ce qui ne m'empêche pas de lui donner de la merde à manger !
De la merde Friskies.

Je suis quelqu'un qui a besoin de caresses.

Alors, quand je découvre par hasard Litter Kwitter, je me mets à espérer, à rêver. Je me dis que c'est peut-être la fin de mon humiliation
. D'autant que l'animal sur le visuel publicitaire est le portrait craché de ma chatte. Quel con je suis. Peu importe, j'y crois. Je regarde la vidéo et j'imagine le bonheur dans ma maison, une vie douce et hygiénique comme du papier toilette triple épaisseur. Je suis heureux. La fin de la psychattérapie n'est pas loin. Je souris. Je suis bien. Je vais vous laisser. Je vais aller vivre. Le bonheur est à son comble. J'entends même mon fils cadet qui m'appelle de sa chambre. Nouvel instant de grâce familiale.
 
- "Qu'y a-t-il mon chat ? J'arrive". Il se réveille doucement de sa sieste et me dit qu'il a pissé au lit.






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