Y a pas plus à propos que de finir/commencer l’année avec un grand ménage. Après beaucoup de négligence (trop), je me suis enfin décidée à plonger dans le fouillis pas possible qui régnait dans mon agrégateur. Pas d’aspirateur ni Windex nécessaires, juste un peu (pas mal) de motivation et (encore plus) de discernement.
Pour les certains d’entre vous (à peine!) qui ignoriez toujours à quoi sert un agrégateur, je résumerai simplement en disant que ça permet, entre autres, de s’abonner à des blogues que l’on désire fréquenter et que ça nous informe à chaque fois qu’un nouveau billet est publié. C’est facile à utiliser. Clic-clic. Et, comme la madame est forte sur le clic-clic, elle était rendue à un genre d’environ 350 abonnements.
Oui, c’est too much. Tellement too much en fait, que ça fait déjà longtemps que j’ai perdu un quelconque contrôle de la gestion de tous ces blogues. Pas le temps et, de moins en moins d’intérêt, à aller patauger là-dedans. C’était juste trop. Ça, ça veut aussi dire que j’allais moins souvent visiter les blogues qui m’importaient réellement. Ceux qui me font rire, réfléchir, m’apprennent des choses, me touchent. Une chose en menant à une autre, moins tu lis, moins tu commentes et, comme tu interagis moins avec les autres, tu en viens à oublier tout le plaisir ce que ça te procurait avant de tomber dans la démesure. Comme l’a déjà prétendu un soi-disant grand sage, parfois less is more.
Donc, mon aspirateur virtuel a avalé plus de la moitié de mes abonnements, pour ne m’en laisser qu’un peu plus d’une centaine. Ça peut quand même paraître beaucoup mais, comme leur fréquence de publication varie beaucoup, ça reste très gérable (enfin j’ose me le faire croire).
Même si l’interaction que j’ai déjà avec plusieurs d’entre vous via nos comptes Facebook et Twitter continuera d’occuper une partie du temps que je passe en ligne, je suis fébrile à l’idée de replonger dans cette blogosphère que j’ai trop négligé. J’ai hâte de vous relire!