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The Soloist {Le Soliste}, de Joe Wright

Par Missacacia
The Soloist {Le Soliste}, de Joe Wright
Film de Joe Wright (2009)
Avec Robert Downey Jr., Jamie Foxx, Catherine Keener, Stephen Root, Tom Hollander, Rachael Harris, Angela Featherstone, Nelsan Ellis, Justin Martin...
Steve Lopez est journaliste et a comme l'impression d'être dans un impasse, tant dans sa vie professionnelle que dans sa vie privée. Un jour, il entend de la musique dans la rue, où un sans-abri, Nathaniel Ayers joue du violon avec seulement deux cordes. Une réelle émotion se dégage de sa musique, donnant toute son âme dans sa musique. L'abordant tout d'abord en tant que journaliste, une amitié va naître...
Après Pride & Prejudice et Atonement, Joe Wright change de registre avec ce Soloist. Le sujet du film ne m'attirait pas spécialement, son casting, m'a plus qu'encouragé à le voir, ainsi que de bons échos autour de moi. Inspiré d'une histoire vraie, il ressort de The Soloist des émotions assez intenses. D'une rencontre dont l'objectif était surtout, à première vue professionnel, le journaliste Steve Lopez cherche aussi une âme dans ses articles, quelque chose qui puisse montrer encore que son métier a un sens. C'est peut-être plus que son métier qui va changer pour le coup.
Ancien élève de l'école de Julliard à New York, qui plus est, virtuose musical, Nathaniel se retrouve dans la rue, une histoire de vie qui ne se déroule pas comme son entourage l'aurait imaginé. De cette rencontre naît une amitié, et de ce temps passé ensemble, le journaliste découvre que Nathaniel n'a pas fini par hasard dans la rue. Même s'il clame haut et fort que c'est un choix, son instabilité mentale n'a pas aidé à son intégration au sein de l'école, la pression et les gens autour de lui n'aidant pas à une liberté de vivre sa vie comme il l'entendait. Les acteurs sont parfaits, Robert Downey Jr et Jamie Foxx en tête, tout en justesse et en émotions. J'aime bien aussi quand le réalisateur cherche des lieux de décor peu communs (dixit l'affiche) ou des plans qui changent de l'ordinaire (séquence quand Steve donne la statuette à Nathaniel, les scènes dans la ville, ou à l'opéra). Un chouette film, intense, pas forcément musical, tout simplement humain. Un bon 4.5/6.

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