Le bandeau annonçait : « Le livre le plus émouvant depuis Twilight » (point d’exclamation en prime). Il faut croire qu’une simple référence à cette saga soit un sacré argument de vente. Je n’ai pas encore lu cette dernière -bien qu’ayant le premier tome à la maison- mais je ne peux pas dire que la lecture du livre de Gayle Forman me donne envie plus que ça de me jeter dessus.
Traduit en vingt langues, bientôt adapté au cinéma par Catherine Hardwick (réalisatrice de… Twilight), vendu à 42 000 exemplaires en seulement deux semaines en France et classé septième de sa catégorie aux Etats-Unis, c’est ce que l’on peut appeler un best-seller. Les critiques des lecteurs sont dithyrambiques et pourtant… quelle platitude!
L’histoire est simple est concise : nous suivons les quelques heures de coma de la jeune Mia, de l’accident jusqu’à sa « rédemption« .
A l’image de sa couverture plus que moche (et oui, en littérature AUSSI, l’esthétique est importante, c’est quand même en premier lieu elle qui vous fait aller ou pas vers un livre) digne d’un « livre de gare« , j’ai trouvé l’écriture ultra creuse.
Evidemment, l’histoire est émouvante mais l’auteur n’arrive pas à nous faire entrer dedans. On reste ici beaucoup trop en surface pour ce faire.
Si vous avez un voyage de prévu et que vous voulez une lecture sympa pour vous passer le temps, allez-y sinon, passez votre chemin.
Mia a 17 ans, un petit ami que toutes ses copines lui envient, des parents un peu excentriques mais sympas, un petit frère craquant, et la musique occupe le reste de sa vie. Et puis…Et puis vient l’accident de voiture. Désormais seule au monde, Mia a sombré dans un profond coma. Où elle découvre deux choses stupéfiantes : d’abord, elle entend tout ce qu’on dit autour de son lit d’hôpital. Ensuite, elle a une journée seulement pour choisir entre vivre et mourir. C’est à elle de décider. Un choix terrible quand on a 17 ans. Si je reste est une merveilleuse histoire d’amour, mais aussi un livre qui nous fait réfléchir à l’essentiel, à la place de l’amour et du bonheur, à tous ces liens avec nos proches auxquels on s’habitue et qui sont pourtant le vrai trésor de nos vies.
Jeu de briques
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Pacman
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