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La "vertitude" de notre Prince Sarkonissime...

Publié le 04 janvier 2010 par Thelynx


Le matraquage politico-médiatique permanent pour faire de l'écologie une question de vie ou de mort et la priorité des priorités politiques est devenu risible dans le meilleur des cas, mais surtout insupportable.

En France, on en est arrivé là par la faute de quelques bateleurs catastrophistes et prophètes du malheur planétaire. Résultat, on a juste perdu la tête.
Voir les candidats à la présidentielle de 2007 se prosterner comme ils l'ont fait devant le grand gourou Hulot était consternant.
Le grand manitou en chef de l'écologisme a tellement séduit ou convaincu Notre Petit Vizir Agité qu'il l'a probablement hypnotisé.
Depuis, tel Louis de Funès dans son bac de chewing-gum, il gesticule dans le vert comme si c’était devenu sa raison d’être.
Ce chantre du libéralisme économique, de la surproduction et de la surconsommation s’est repeint en vert.
Bien sûr, à part quelques « naïfs-idolâtro-béats », personne n’est dupe et tout le monde voit bien que la seule raison réelle de ce ravalement de façade est l’intérêt économique et politique qui se profile à l’horizon verdâtre.
Écologiquement, pourtant, rien de toute cette agitation n'est justifié.
Économiquement, malheureusement, tout cela est tragique.
Internationalement, évidemment, tout cela fait bien rire les autres pays.
Et si, comme semble le montrer l'histoire du climat, l'activité humaine n'était pas tant que ça responsable du réchauffement climatique ?
Ceux qui osent énoncer cette hypothèse pourtant plus que vraisemblable sont aussitôt rabroués, moqués, culpabilisés et promis à l'échafaud ou au lynchage car ils mettent en péril les gigantesques projets économiques imaginés autour de la couleur verte !
La « green-economy » étant de toute évidence la nouvelle vache à lait du grand capitalisme, qui s'en lèche les babines d'avance, tout le monde marche du même pas dans une probable imposture devenue vérité officielle.
Un vrai lavage de cerveau au Kärcher ! Grandement aidé par les docu-totalitaro-anxiogènes

et culpabilisateurs de Yann Arthus Bertrand et Nicolat Hulot, ces apôtres de l’écologie (pour les autres, parce que, eux, sont parmi les plus gros pollueurs qui soient).
Que les premiers politiques ayant fait de l'écologie leur fonds de commerce (Cohn-Bendit, Voynet, Mamère et autres) soient intransigeants sur leurs bases, c’est logique. Mais que les autres acceptent de se faire inoculer le poison pour quelques voix de plus, c'est pitoyable.
Il n'est pas question d'être contre l'écologie - qui peut l'être ! - mais contre son usage abusif, contre les amalgames auxquels on est soumis en permanence.
Se préoccuper de notre environnement pour laisser une planète viable à nos descendants est une évidence et un devoir.
Ne pas gaspiller les ressources naturelles que la planète nous offre relève du plus élémentaire bon sens.
Mais nous culpabiliser comme on le fait quotidiennement en nous accusant de tous les maux de la planète pour pouvoir nous infliger de nouvelles taxes et développer toute une économie basée sur la culpabilité et la « punition » est insupportable. À fortiori quand on sait qui sont les vrais pollueurs !
Ainsi plutôt qu'une écologie pénalisante, négative, à l'image de la taxe carbone, il serait préférable d'investir massivement dans une écologie créatrice et positive. Seulement, le problème, c’est que les lobbies de l’industrie pétrolière sont si puissants et les hommes politiques si redevables que cela fait des dizaines d’années qu’ils sont vent debout contre toute évolution écologique sensée.
Le retard (évidemment volontaire) pris par les gouvernements, par exemple, pour encourager les constructeurs à développer des voitures électriques fiables et peu chères est dû à la soumission aux dictats des lobbies pétroliers.

Les moyens pour faire rouler les véhicules avec d’autres énergies que le pétrole existent depuis belle lurette mais sont bloqués et définis comme hors la loi par ces mêmes gouvernements soumis à ces mêmes dictats.
Notre Majesté Survitaminée a affirmé sans rire que la taxe carbone serait pour lui ce que la peine de mort fut pour Mitterrand. Rien que ça !
« Il est évident qu'on est toujours déterminés à faire cette taxe qui est un axe majeur de la politique gouvernementale et une promesse de campagne, souligne-t-on à l'Élysée. Le chef de l'État et le Premier ministre sont bien déterminés à tenir là-dessus », lâche un conseiller.
Voilà où mène la prosternation ridicule et aveugle devant les gourous de l’écologie juste pour être dans le politiquement correct du moment.
Si la taxe carbone était passée, nous n'aurions même pas su que 93 % des gros pollueurs industriels en avaient été exonérés... C'est-à-dire les riches copains milliardaires du CAC 40, et en particulier les grands groupes pétroliers !

The Lynx


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