Magazine Culture

The Big Bang Theory – Saison 2

Publié le 29 décembre 2009 par Mg

Rattrapage express d’une série qui n’a heureusement (dans ce sens, sinon de manière générale on en redemande toujours plus!) que peu d’épisodes à ce jour ; The Big Bang Theory nous offre une deuxième saison prouvant qu’on peut aller encore plus loin, plus vite, plus haut.

Et c’est bien là le résumé parfait de cette suite, après une saison 1 rapidement expédiée. Nous retrouvons donc Leonard et l’extraordinaire Sheldon, leurs amis Raj’ et Howard ainsi que la voisine du duo dynamique : Penny. Si la série débutait par la rencontre entre la blonde « classique » et les geeks, elle évolue vers un esprit de groupe avec moins de limites. Certes Penny ne sera jamais geek, mais on tourne plus autour du groupe des 4 garçons que Penny elle-même, sorte de membre honoraire, qui vit donc ses aventures de son côté et ne retrouve ses voisins et consorts que pour les pauses déjeuners. Un peu dommage certes, mais tout le sel de l’histoire venant de Sheldon et ses trois acolytes, rien de perdu…

Oui, comme How I Met Your Mother le seul vrai danger de la série est sa hiérarchie. On oublie le personnage principal (enfin, l’est-il vraiment?) perdu dans sa recherche d’amour inutile pour se focaliser sur le moteur, la locomotive, le hors bord scénaristique du show, celui aux répliques cinglantes et à la personnalité hors normes : Sheldon Cooper. A l’instar d’un Barney Stinson ou d’un Ari Gold, voilà un personnage formé par la série mais qui la dépasse amplement. Sheldon Cooper, scientifique jusqu’au bout des ongles, hors du temps et des moeurs, le Mister Bean des atomes sub-atomique, remplit chaque épisode. Dans tout ça, seule la part d’Howard survit quelque peu, accrochant un Raj’ peu présent (manque de dialogues?) mais tout aussi sympathique. Finalement même souci qu’un Ted Mosby ; le personnage premier, Leonard, s’efface face aux autres. Certes, le dynamisme du groupe est vraiment l’instrument principal de la série, ne permettant pas de s’en éloigner. On aura d’ailleurs assez peu d’aperçu des personnages livrés à eux-mêmes, mais finalement qu’importe : pour l’instant ça fonctionne parfaitement comme ça.

Dans tout ça, n’oublions pas le geek. Les références abondent et rassasient le fanatique de comics, cinéma ou jeux vidéos. Difficile ceci étant de suivre les épisodes sans sous titres avec tout le vocabulaire technique employé. Non pas que vous comprenez en lisant, mais l’absurdité des paroles sautent aux yeux, au lieu d’entendre un brouhaha simplement inutile. The Big Bang Theory, une série scientifique qui pourrait d’ailleurs vous apporter quelques connaissances au passage, entre deux fous rires! Il suffit d’avoir la patience d’écouter Sheldon.. Courage.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Mg 992 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazines