« Les gouvernements de la France et de l'Allemagne ont protesté contre la numérisation illégale de livres, estimant qu'elle équivalait à un vol du patrimoine culturel », explique la pétition. Et d'estimer que l'enjeu culturel est le même pour le Canada, justifiant donc que le pays se dresse contre le règlement. Les signataires espèrent fortement que leur pétition servira à une prochaine intervention officielle et surtout au cours de l'audience qui doit se tenir le 18 février à New York. David Bolt, qui en est à l'origine explique que les écrivains canadiens ont décidé de prendre la parole parce que la Writers' Union of Canada a refusé de donner officiellement sa position dans cette affaire.
Son action n'a pas été vaine, estime David, puisque la WUC a obtenu que l'accord soit modifié et proposé dans de meilleures conditions pour les auteurs. « Mais nous avons considéré que nous devrions essayer d'aller plus loin et tenter d'obtenir que le règlement soit totalement rejeté. »
En effet, le règlement Google aura finalement été négocié avec l'Authors Guild, mais également d'autres organisations américaines (la National Writers Union, l'American Society of Journalists and Authors et la Science Fiction and Fantasy Writers). Selon David, et les signataires, l'accord est finalement unilatéral puisque Google a décidé d'appliquer les conditions négociées avec ces organisations dans le pays sans consulter les intéressés.
« Si le règlement n'est pas rejeté, nous ne voyons aucune condition d'avoir confiance en l'avenir. La société Google a adopté un comportement illégal et prédateur par le passé et continuera probablement d'agir de cette manière. »
On retrouvera la pétition à cette adresse.
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