Magazine Beaux Arts

Quatrième de couverture et fidélité au contenu

Publié le 09 janvier 2010 par Sheumas

             Comme le souligne le commentaire de Jenny, la version présentée dans le blog hier n’est pas la version définitive du quatrième de couverture. Depuis que les futurs lecteurs commencent à me poser des questions sur le contenu du livre, je porte un regard plus « universitaire » sur la fiction ! (Déformation professionnelle ?)

Dans cet esprit, j’ai rédigé une série d’articles à paraître dans ce blog pour expliquer ce que j’ai voulu faire à travers la fable. Je les ai envoyés à l’éditeur lui posant clairement la question : faut-il ajouter ces commentaires en exergue ou faut-il laisser le lecteur libre de ses interprétations ? Je lui laisse le choix.

En tout cas, cette réflexion sur le contenu m’a amené à tirer une analyse supplémentaire que j’ajouterais volontiers au quatrième de couverture et qui permettrait davantage au lecteur de comprendre ce que lui propose mon roman...

« J’étais un ado crasseux. Je me grattais la culotte. Je mangeais mes crottes de nez quand j’avais faim. Je fumais dans les toilettes, crachais partout sauf dans les lavabos. Je crevais les pneus des vélos, donnais des coups de ciseaux dans les mèches des filles. Je vidais les tubes de laque dans leurs cartables et je respirais l’odeur de leurs cheveux. Je bouffais des chambres à air et des bonbons. En cours, je m’ennuyais ferme. J’avais des envies foireuses. Ça pétait dans tous les sens, pouf !

Et me voilà, moi, l’organisme, petite masse informe sous la carapace, pompe, poils, pattes, membranes, bactéries, espèce d’insecte évolutif qui s’entoile au collège (...) »

Le héros de l’histoire est un adolescent fragile qui termine sa quatrième et qui, suite à un enchaînement de contrariétés, se métamorphose en un drôle d’insecte, « super héros », capable de muter dans des organismes infiniment petits. La rencontre d’un autre insecte mutant, professeur torturé et inquiétant transformé en bousier, l’entraîne sur une pente vertigineuse.

L’adaptation au collège passe par la nécessaire maîtrise des organismes que les élèves laissent un peu trop facilement s’exprimer en cours… « Monsieur, j’ai envie de faire pipi... Monsieur, j’ai mes règles... Monsieur, il a pété... »

Et de la réflexion sur ces « organismes » est né l’insecte mutant qui n’est rien d’autre qu’un organisme particulièrement évolué et inquiétant.


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