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Le Pont De Remagen

Publié le 10 janvier 2010 par Olivier Walmacq

10 janvier 2010

Le Pont De Remagen

LPDR

Genre : Guerre

Année : 1969

Durée : 115min

L'histoire : Durant la Seconde Guerre Mondiale, en 1945, en Allemagne. Une bataille saisissante, une des dernières de la guerre, pour empêcher les Allemands de faire sauter le dernier pont pouvant permettre aux forces alliées de progresser...

La critique de ClashDoherty :

Réalisé par John Guillermin (La Tour Infernale) en 1969, Le Pont De Remagen (The Bridge At Remagen) est un film de guerre dans lequel on retrouve George Segal, Ben Gazzara, Robert Vaughn, Bradford Dillman, E.G. Marshall, Peter Van Eyck et Bo Hopkins.
Le film, brillamment réalisé (Guillermin est un bon faiseur, voir son remake de King Kong ou Mort Sur Le Nil), se base sur une histoire vraie, le pont de Remagen a réellement existé, mais n'est plus que souvenir désormais. Le film, cependant, est très fictionnel, bien que basé sur des faits authentiques.

Très bien réalisé, le film est également très bien interprété, Ben Gazzara (souvent vu chez Cassavetes), Bradford Dillman, Robert Vaughn et George Segal, pour ne citer qu'eux, sont excellents. La musique de Elmer Bernstein est efficace, le scénario est bien écrit.
Le Pont De Remagen, sans être un sommet du film de guerre, se regarde avec beaucoup de plaisir, c'est vraiment un divertissement à la hauteur, une production de guerre efficace et très sympathique.

Après, il est clair qu'à côté de films comme Patton ou Les Canons De Navarone, on a affaire, juste, à un bon petit film de genre. Pas de quoi sauter au plafond, malgré l'efficacité de l'ensemble et les acteurs convaincants dans leurs rôles.
Le Pont De Remagen est un film bien foutu, qui passe rarement (il passe ce soir sur Direct 8 si vous avez cette chaîne de la TNT et que ça vous intéresse), qui mériterait de passer plus souvent, mais si vous êtes un inconditionnel absolu de ce genre de films, vous trouverez sans doute le film très bien, mais sans plus. Après, comparer avec les canons du genre ne servira pas à grand chose (d'autant plus que, comme beaucoup de films de guerre, c'est le seul à aborder cette bataille de la Seconde Guerre Mondiale). Ca reste un très honnête film de guerre, que j'aime beaucoup ! 

Note : 15/20

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Posté par ClashDoherty à 14:20 - Guerre et historique - Commentaires [22] - Rétroliens [0] - Permalien [#]
Tags : années 60, Ben Gazzara, Bradford Dillman, George Segal, guerre, john guillermin, Le Pont De Remagen, Robert Vaughn, seconde guerre mondiale

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LES COMMENTAIRES (2)

Par poupouc1953
posté le 23 mars à 21:46
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Le 6 mars 1978, le Journal de Belfort, L'Est Républicain, publiait un article intitulé : «Le pont de Remagen vendu pierre par pierre», et dans lequel on pouvait lire ceci : «...l'histoire du passage du Rhin au «pont de Remagen» a fait l'objet d'une superproduction cinématographique. Il a donné matière à des ouvrages historiques, mais continue d'être entouré de mystère. Personne n'a pu, jusqu'à présent, expliquer comment cet ouvrage d'art a pu tomber intact aux mains des forces américaines alors qu'il était gardé par un groupe de 36 sapeurs». Or, que ce fut Dieu Lui-même qui était intervenu pour garder le pont de la destruction, voici par quelles circonstances II prit soin de le confirmer. Quelques années après la guerre, alors que la ville de Nuremberg, qui avait été détruite par les bombardements, se trouvait à nouveau rebâtie, je tenais, avec un frère, des réunions, dans une salle publique nouvellement construite. Après les réunions nous avions des entretiens d'aide spirituelle dans une pièce voisine. Un jour, un homme vint, demandant un entretien : j| désirait recevoir la même paix profonde que celle qu'il voyait et ressentait en moi. Comme je lui posais alors quelques questions, et notamment où il s'était trouvé dans les derniers temps de la guerre, il me répondit qu'à la fin, il avait été dans la région du Rhin. «A quel endroit ? «, lui demandai-je. - Près du pont de Remagen ! - Que faisiez-vous donc à cet endroit ? - J'avais été chargé, avec un groupe de sapeurs, de surveiller le pont, au moment du passage des dernières troupes allemandes, puis, à l'approche des chars d'assaut américains, je devais le faire sauter, en pressant sur le bouton du détonateur qui avait été mis en place pour cela. Les officiers avaient tous pris la fuite. Quelque temps après, je vis de loin des chars américains s'avancer vers le pont. Je voulus aussitôt le faire sauter ; mais, c'est alors qu'une voix tout à coup m'interpelle : «Gib die Brücke frei ! » («Laisse le pont libre !»). Me tournant vers mes hommes : «Qui m'a parlé ?», demandai-je. Personne n'avait dit mot ! Une nouvelle fois, je m'apprêtais à faire sauter le pont. Mais à nouveau la même voix, plus forte encore: «Laisse le pont libre !...»

«Qui a parlé ?», demandai-je à nouveau. Aucun de mes soldats n'avait parlé I Et, comme entre-temps Les chars d'assaut américains étaient arrivés à proximité du pont, je me disposai de nouveau à actionner le détonateur, résolu à ne plus écouter cette voix. Mais elle se fit alors entendre encore plus fort : «Laisse le pont libre ! Rends-toi avec tes hommes !...»

Incapable d'aller jusqu'au bout de mon geste, j'ai alors brandi un drapeau blanc de fortune et me suis rendu avec mes hommes.

Par poupouc
posté le 23 mars à 13:44
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voici un extrait d'une histoire vraie (histoire entière suit): Le 6 mars 1978, le Journal de Belfort, L'Est Républicain, publiait un article intitulé : «Le pont de Remagen vendu pierre par pierre», et dans lequel on pouvait lire ceci : «...l'histoire du passage du Rhin au «pont de Remagen» a fait l'objet d'une superproduction cinématographique. Il a donné matière à des ouvrages historiques, mais continue d'être entouré de mystère. Personne n'a pu, jusqu'à présent, expliquer comment cet ouvrage d'art a pu tomber intact aux mains des forces américaines alors qu'il était gardé par un groupe de 36 sapeurs». Or, que ce fut Dieu Lui-même qui était intervenu pour garder le pont de la destruction, voici par quelles circonstances II prit soin de le confirmer. Quelques années après la guerre, alors que la ville de Nuremberg, qui avait été détruite par les bombardements, se trouvait à nouveau rebâtie, je tenais, avec un frère, des réunions, dans une salle publique nouvellement construite. Après les réunions nous avions des entretiens d'aide spirituelle dans une pièce voisine. Un jour, un homme vint, demandant un entretien : j| désirait recevoir la même paix profonde que celle qu'il voyait et ressentait en moi. Comme je lui posais alors quelques questions, et notamment où il s'était trouvé dans les derniers temps de la guerre, il me répondit qu'à la fin, il avait été dans la région du Rhin. «A quel endroit ? «, lui demandai-je. - Près du pont de Remagen ! - Que faisiez-vous donc à cet endroit ? - J'avais été chargé, avec un groupe de sapeurs, de surveiller le pont, au moment du passage des dernières troupes allemandes, puis, à l'approche des chars d'assaut américains, je devais le faire sauter, en pressant sur le bouton du détonateur qui avait été mis en place pour cela. Les officiers avaient tous pris la fuite. Quelque temps après, je vis de loin des chars américains s'avancer vers le pont. Je voulus aussitôt le faire sauter ; mais, c'est alors qu'une voix tout à coup m'interpelle : «Gib die Brücke frei ! » («Laisse le pont libre !»). Me tournant vers mes hommes : «Qui m'a parlé ?», demandai-je. Personne n'avait dit mot ! Une nouvelle fois, je m'apprêtais à faire sauter le pont. Mais à nouveau la même voix, plus forte encore: «Laisse le pont libre !...»

«Qui a parlé ?», demandai-je à nouveau. Aucun de mes soldats n'avait parlé I Et, comme entre-temps Les chars d'assaut américains étaient arrivés à proximité du pont, je me disposai de nouveau à actionner le détonateur, résolu à ne plus écouter cette voix. Mais elle se fit alors entendre encore plus fort : «Laisse le pont libre ! Rends-toi avec tes hommes !...»

Incapable d'aller jusqu'au bout de mon geste, j'ai alors brandi un drapeau blanc de fortune et me suis rendu avec mes hommes.

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