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Les films cultes de mon enfance : « Le Bossu de Notre Dame »

Par Chippily

Ecrit par Chippily le 30/12/2009 - 22h30 - Catégorie : CiNéMa

Les 6 premières minutes du film, histoire de vous remettre dans l'ambiance...

Ce qui est bien avec Youtube, c’est qu’on y trouve à manger et à boire : des âneries, des buzz, et surtout…les chansons des Walt Disney. En farfouillant un peu sur le site, j’ai retrouvé les musiques du « Bossu de Notre Dame », ce qui m’a illico donné envie de revoir le film que j’ai en cassette…euh…quelque part. Où déjà ?

Après m’être livrée à une véritable chasse au trésor, et après avoir déplacé trois tonnes de poussière, je retrouve la VHS Disney. Mince ! C’est dur à ouvrir, ces trucs ! Après une minute à grogner des choses qui ne seront pas retranscrites ici sous peine de vous choquer, la VHS s’ouvre d’un coup, et la lourde cassette tombe presque par terre. Bon. Reste plus qu’à trouver un magnétoscope (mais si, vous savez, le truc qui ressemble à un lecteur DVD, mais avec un plus gros trou)… J’vous raconte pas la galère. Déjà, celui d’en bas a profité de ses quelques années de congés pour rejoindre le paradis des objets vétustes. Heureusement, celui d’en haut semble à peu près apte. Hop ! j’enfourne la cassette et c’est parti pour revoir un film que je n’ai pas vu depuis…waouh…facilement une dizaine d’années.

Le pitch : Quasimodo, être difforme, vit reclus dans la cathédrâle Notre-Dame de Paris que son maître, le cruel juge Frollo, lui interdit de quitter. Mais un jour, curieux de connaître la vie de ceux qu'il voit chaque jour du haut de ses tours, le bossu décide de braver l'interdit...

Déjà, oh mon Dieu ! On voit les traits de crayon ! Carrément, ils ont dessiné au crayon ! Ce qui ne se fait plus depuis…bah, une dizaine d’années aussi (bien que Disney ait rouvert ses ateliers 2D pour son prochain film, « La Princesse et la Grenouille »). Oh mon Dieu (numéro 2) ! La voix de Quasimodo, c’est… non ! Je file en bas checker sur Internet et…bah oui, c’est bien ça ! C’est Francis Lalanne qui assure la voix de Quasimodo !!! Et wikipédia m’apprend que c’est Lara Fabian qui fait Esmeralda pour le Québec. Ça y est, j’ai la vision de Lalanne en bossu imprimée à jamais dans la tête ! Brrr…

La chanson d'Esmeralda, "les bannis ont droit d'amour". Non, pas chantée par Lara Fabian, faut pas abuser non plus !

Je retrouve les personnages avec bonne humeur, comme de vieilles connaissances, mais je remarque que, malgré toutes ces années, la mémoire des noms m’échappe toujours (« euh…comment il s’appelle celui-là déjà ? Phoebe ? » - Non, Phoebus. Phoebe, c’est dans « Charmed »…). Par contre, ce qui a changé, c’est mon jugement sur les films. C’est en revoyant « Le Bossu… » que je me rends compte que j’ai jugé un peu trop sévèrement les derniers dessins animés que j’ai vu. Oui, après tout, un dessin animé, c’est pour les gosses, ça se doit d’être simple avec beaucoup de péripéties (sinon, les enfants ne restent pas devant l’écran). Mais même avec ma vision de (quasi-) adulte, le film me fascine toujours autant. Mais le plus surprenant c’est que contrairement aux films d’animation qu’on trouverait aujourd’hui, « Le Bossu… » développe une intrigue amoureuse très importante, où il est question de désir, de folie liée à l’amour et à la religion (cf le méchant, Frollo, qui met Paris à feu et à sang pour retrouver Esmeralda et implore le Seigneur de l’aider) et même de triangle, non, même de carré amoureux, puisqu’ils sont 3 (Quasimodo, Phoebus et Frollo) à aimer la belle gitane (3+1 = 4, oui, bravo !). Chose qui serait inconcevable, ou en tout cas étrange, aujourd’hui qui, du coup, fait du film un divertissement pour tous les âges avec différents niveaux de lecture.

Ma chanson préférée du film (oui, j'aime bien les chansons des méchants), celle de Frollo, "Infernal"

Après 1h30 de film (mince, ça passe trop vite !), et malgré la bande de la cassette qui a lâché lors du dernier quart d’heure (que j’ai eu du coup en noir et blanc, avec une image qui saute et des coupures de son), je peux dire que, même une dizaine d’années après, l’adaptation cinématographique (édulcorée) du roman de Victor Hugo reste toujours pour moi un chef d’œuvre avec des images magnifiques (même si elles sont faites au crayon… oh, je charrie, ça va !), notamment de Notre-Dame, des chansons mémorables, et comme toujours dans les Walt Disney, un message de tolérance très fort.

 

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