Cette enveloppe provenant du Grand Emprunt et destinée à la numérisation des documents, mais manifestement, l'AAF semble exclue de cette dotation et regrette que le ministre « méconnaisse leur rôle déjà ancien et leur expertise dans la numérisation du patrimoine, tant au niveau national que local, pour répondre aux demandes et aux nouvelles habitudes de travail des usagers ».Et de rappeler qu'au cours des 10 dernières années, la plupart des projets de numérisations concernent justement les services d'archives, lesquels « ont fourni au moins 50 % de l’ensemble des collections actuellement numérisées ». Et dans ces conditions, évidemment, une partie de la somme allouée par le Grand Emprunt permettrait aux professionnels des archives de « mener des projets de numérisation visant tant à la diffusion qu’à la valorisation, ou servant des projets éducatifs ».
Avec évidemment, l'espoir que ces quelques remarques atteindront le ministre qui pensera alors à réviser quelque peu sa position...
