Magazine Culture

Mes indispensables : Vampire Weekend - Vampire Weekend (2008)

Publié le 18 janvier 2010 par Toto
Mes indispensables : Vampire Weekend - Vampire Weekend (2008)
Non, le dernier Vampire Weekend n'a pas été le disque de la semaine ici et je vais vous dire simplement pourquoi. Parce que je l'ai trouvé très décevant. La grosse déception de ce début d'année. Il ressemble à une collection de faces B en comparaison de leur premier essai, qui est pour moi un des indispensables de la dernière décennie écoulée. "Contra" continue dans la même veine, mais avec l'effet de surprise, l'inspiration et le naturel en moins. Ce qui fait beaucoup. Pourtant, ce n'est pas un mauvais disque, non, juste un disque inutile quand on possède déjà l'autre. Car à la ré-écoute deux ans après, "Vampire Weekend", leur premier album éponyme est toujours une merveille de pop survitaminée aux inspirations africanisantes et euphorisantes. 11 titres, à peine plus de trente minutes au compteur et pas une seule baisse de régime. Après ça, j'en suis déjà à me demander comment ces vampires du dimanche pourront se renouveler et rester dans le peloton de tête des groupes actuels qui comptent. Je me dis qu'ils risquent rapidement de passer dans la catégorie des groupes d'un seul disque ou presque, à l'image des Strokes ou d'Interpol avant eux, même si le deuxième disque de ces groupes restaient quand même fortement recommandable. "Vampire Weekend" avait été élu deuxième disque de l'année 2008 ici même et il faut dire qu'il contient son lot non négligeable de tubes : "Mansard Roof", "A Punk", "M79", etc. : la rencontre improbable entre Paul Simon et les premiers Talking Heads. Un truc rafraîchissant au possible et capable de toutes les audaces, même de sortir des sonorités kitchissimes à la Rondo Veneziano sur le terriblement efficace "M79".
Mes indispensables : Vampire Weekend - Vampire Weekend (2008)
Et ce qu'il y a de plus incroyable ici, c'est que ça part dans tous les sens, les influences sont ultra-variées, mais les mélodies retombent à chaque fois sur leurs pieds. Et tant pis si les petits gars de Vampire Weekend peuvent énerver avec leurs looks de petits minets bien propres sur eux et leur polos Ralph Lauren et tant pis si leurs concerts sont soit-disants un peu trop sages. (Je n'ai pas encore pu juger sur pièce). Il faut être un tant soit peu de mauvaise foi pour ne pas voir leur indéniable talent à trousser de jolies mélodies dansantes, popisantes, et en même temps intelligentes. Surtout sur ce premier disque, donc. Décidément, en musique, je ne suis pas quelqu'un de fidèle.
Vidéo de "Oxford Comma" :

Vidéo de "Cape Cod Kwassa Kwassa" :

Vidéo de "A-Punk" :


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Toto 3864 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines