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Flamenco : Il faut aller "en" Israël

Publié le 18 janvier 2010 par Aragon

Flamenco faut aller

Il a tout bouleversé en tierra flamenca. Il s'est tout permis car tout est permis. Il peut danser en short. Il peut danser sur du sable, pieds nus. Il peut danser sur des plaques d'acier, sur du verre. Sur un brasier probablement il danserait. Il danse. Il nous montre la direction à suivre. Il danse.

Israël Galván parle bien mieux que tous les politiques, les économistes, les sociologues du monde entier. Son corps parle le langage qui devrait être celui de tous ces éminents spécialistes de la "vie publique" et qui n'en savent en vérité rien, ou si peu. Israël est un homme public. Un corps public.

Flamenco faut aller
  Plein champ, plein ciel. La vie est feu. Elle ne peut être que feu. Israël nous montre le chemin. L'autoroute du monde qui mène à l'essentiel, c'est à dire aux autres, passe par le corps. Le flamenco est probablement l'art le plus majeur qu'il soit. Il s'enracine d'éternité en Andalousie, mais quand il est présenté, exporté, vers un pays aux antipodes de cette "terre gitane", il est capté. Immédiatement. Il est générateur d'émotion inouïe pour des peuples qui peuvent être étasuniens, chinois, japonais, islandais, lapons ou patagons.

Pourquoi ? Parce que dans le flamenco le sang circule, l'air passe, la vie émane, l'énergie se fait poids, se fait chair, se fait visible. La vérité s'installe.

Je vois Israël danser, je suis transfusé. Je peux ensuite, armé, en toute connaissance de cause, retourner m'affronter à la réalité de la vie & mort. Je peux continuer mon chemin. Je me sens vivant, je suis vivant. J'irai jusqu'au bout...

Flamenco faut aller


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