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A la recherche du temps perdu

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A la recherche du temps perduJe ne suis pas à jour dans les sorties ciné, hormis quelques « grosses » sorties pour lesquelles je n’ai pas la patience d’attendre (Ex : « La Route« ). Je rattrape donc petit à petit le retard pris lors de mon voyage au Pérou/Bolivie, avec des fortunes diverses. J’ai déjà oublié les mauvaises pour ne retenir que les bonnes, à commencer par « Un Prophète » de Jacques Audiard, probablement le meilleur film que j’ai vu en 2009. Je suis un inconditionnel d’Audiard fils depuis son premier film, « Regarde les Hommes Tomber« , que j’avais découvert par le plus grand des hasards lors de sa diffusion sur Canal+.  Ayant été un peu briefé par Fred sur le caractère assez dur du film, puisqu’il avait activement participé aux repérages afin de trouver le lieu pour la prison, je n’avais pas eu le courage d’aller le voir à sa sortie, pas forcément prêt à affronter ce genre de film. J’ai finalement attendu mon retour de vacances et d’être invité par Fred à une soirée pour fêter le succès du film, en présence de l’équipe et de people triés sur le volet, pour me décider à regarder celui qui devrait représenter la France aux Oscars, avec de bonnes chances de victoire. Je l’espère en tout cas.

A la recherche du temps perdu
« Ceci n’est pas une histoire d’amour » nous prévient une voix-off dès le début du film « 500 Days of Summer » (que je préfère au francisé « 500 jours ensemble« ). L’avertissement fait sourire car on a bien à faire à une comédie romantique même si elle se distingue un peu des canons du genre. Elle n’en reste pas moins fort sympathique, faisant un peu penser à « Garden State« , notamment dans le jeu de séduction entre Zooey Deschanel et Joseph Gordon-Levitt autour des Smiths qui fait penser à celui entre Natalie Portman et Zach Braff autour des Shins. Bon et puis, avouons-le, Zooey Deschanel ferait craquer n’importe quel indie-boy qui se respecte quand elle fredonne les paroles de There is a Light That Never Goes Out (« To die by your side is such a heavenly way to die… »).

A la recherche du temps perdu
Les polars asiatiques sont, depuis quelques années, beaucoup plus intéressants et innovants que leurs homologues américains. Les Coréens (« Memories of Murder«  ; « The Chaser«  ; « A Bittersweet Life« ) et les Hong-Kongais (« Infernal Affairs » et tous les Johnnie To) se taillent la part du lion mais la Chine pourrait bien venir mettre son grain de sel là dedans avec l’arrivée de jeunes réalisateurs ambitieux. Soi Cheang, le réalisateur d’ »Accident« , fait partie de cette jeune garde aux dents longues, biberonnée aux films de Hong-Kong. Peu de différences à l’œil nu entre son film et les productions sorties des studios de HK, l’action se déroulant dans les rues de l’ancienne colonie britannique désormais chinoise. Produit par Johnnie To himself, « Accident » est un bon polar même s’il n’atteint pas le niveau de ceux suscités. Le postulat de base est particulièrement intéressant et mis en valeur sur la première moitié du film mais la suite a un peu plus de mal à convaincre, même si le film retombe plutôt bien sur ses pattes.

Prochain objectif : Tetro, Les Chat Persans et Where The Wild Things Are.


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