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Céline en spectacle

Publié le 20 janvier 2010 par Zorglub

Céline en spectacle

"Nuit d’Amérique"

(d’après les chapitres américains du "Voyage au bout de la nuit" de L. F. Céline)

Théâtre du temps, 9 rue du Morvan, Paris. Métro Voltaire.

Du 17 au 28 février 2010.
20h30 / 17h dimanche.

Synopsis : Bardamu débarque pauvre et fiévreux au pays du travail à la chaîne et du dieu Dollar.
Version scénique / Mise en scène : Julien Bal
Avec : Guillaume Paulette ( Bardamu)
Valentina Sanges (Molly)
Giulio Serafini (Le groom, le joueur de Base Ball qui danse au bordel)
Julien Ratel (Flora, l’infirmier, Bébert)
Renaud Amalbert (Pierrot)
David Augerot (Marcel, Robinson)
Musique : Paul Anka
Lumières : Renaud Amalbert
décor : Lightcorner

Informations : chromoscompagnie ( at ) yahoo.fr
01 43 55 10 88

Notes de mise en scène, extrait :

… Pour raconter la coulée de Bardamu aux US, nous refusions d’emblée tout théâtre de narration, du souvenir par la voix, du sommeil. Nous voulions faire de ce texte du désarroi un théâtre de la joie et du nerf. Il fallait alors injecter dans les dialogues certains passages narratifs, faire de ce roman une suite d’échanges, traduire ces chapitres en théâtre. Si toute traduction est une négociation serrée entre l’oeuvre de départ et la langue d’atterrissage, nous avons joué de cet espace trouble qui parfois s’annule, parfois s’ouvre, entre le Bardamu secret de l’oeuvre et le Bardamu qui sait dire dans l’instant ce qu’il ressent du monde.
De cet effort est né notre second spectacle Célinien (Après les "Entretiens avec le Professeur Y." en 2007) "Nuit d’Amérique".
Une troisième version scénique, dans un an, fermera ce cycle "New-York, Detroit, Meudon" par des instants d’ "Un Château l’autre".
Ici, en cette "Nuit d’Amérique", des figures perturbent le parcours de Bardamu (Molly, Pierrot, Robinson, Marcel et Flora (l’Eglise), Lola, L’infirmier, le groom, le joueur de Base Ball).
La nuit, les fantômes rendent hommage au rien du tout de derrière le ciel, Molly console Bardamu qui fuira un dimanche (un gloomy sunday).
Nous le retrouvons, le Ferdine, pour finir, à Meudon, vers 1950, au lendemain du décès de Madame Bérenge. Et puis voilà. Et puis tant pis…


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