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2013

Publié le 20 janvier 2010 par Nicolas Esse @nicolasesse

Sinking New YorkDonc 2012, film américain.
Je précise d’emblée que je n’ai pas vu le film. Je ne forme pas le projet de visionner l’œuvre en question sur grand ou petit écran. Ou alors, peut-être un soir de haute alcoolémie entre Noël et Nouvel-An, lorsque le foie se retourne sur son lit de Sauternes sans pouvoir trouver la digestion. Quelques secondes de bande-annonce et une interview télévisuelle du réalisateur suffiront pour reconstruire les principales péripéties d’un scénario qu’on devine peu encombré de considérations métaphysiques en dépit du sujet traité.
C’est la fin du monde de l’Amérique.
Après avoir été congelée dans Le jour d’après, la statue de la liberté est noyée pour de bon. La Blanche Maison américaine est rasée par un porte-avions américain soulevé par un raz-de-marée venu de l’étranger. La bande-annonce de montre pas ce qu’il advient du président américain. Je pencherai pour un transfert dans une navette interstellaire avec un drapeau américain peint sur la porte d’entrée. Par exemple, la navette s’appellerait Air Force Two. Compte à rebours. Fumeroles. Tremblements. Explosion. Départ vers Alpha 1354, astéroïde rose balayé par des vents doux où coulent le lait et le beurre de cacahuète. La navette se pose. Débarquement du président suivi des élites américaines. Il écrase une larme. Il pense à ses compatriotes engloutis. Il pense à sa femme. Il pense à son chien. Il se tourne vers les Marines alignés au laser sur la pelouse fuchsia. (Nous sommes sur Alpha 1354) Il entonne l’hymne national américain. Un grognard vient en soutien. Trois. Dix. Cent. La foule entière, la main sur le cœur. Les cœurs de l’Armée Rouge. Les violons. La caméra s’élève dans l’air rose (Nous sommes toujours sur Alpha 1354. Ça risque de durer.) et envoie un plan panoramique sur ce nouvel Ouest offert aux derniers représentants du monde capitaliste civilisé. Générique de fin. Lumière et réveil en sursaut.
Dans le prochain épisode, 2013, l’armée américaine découvre la présence de petits hommes et femmes roses occupés à forniquer en continu en regardant la mer rose. Les Américains sortent les flingues nucléaires. Ils dégringolent les indigènes en plein septième ciel. Les cadavres roses se ramassent à la pelle. L’Américain triomphe du mal.  


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