Gallimard jeunesse, coll. Hors-Piste, 2010 - 160 pages - 8,50€
Petite frustration en découvrant ce quatrième tome des enquêtes de Vipérine Maltais, l'illustrateur n'est plus Gianni De Conno mais Nicolas Thers, et j'avoue que cette couverture n'a plus le même charme, ça manque. Dommage.
Heureusement le contenu du roman est toujours égal à lui-même : notre petite élève du couvent Sainte-Catherine est appelée à la rescousse pour résoudre la mort d'un journaliste, Honorius Sarfato, qui a été retrouvé raide dans un bain public. Direction, donc, la ville de Québec et les yeux de Vipérine sont éblouis ! Accompagnée de sa grand-tante, qui va réceptionner le contenu de son petit soulier (un side-car Harley Davidson !) à la barbe de tous, Vipérine va mener son enquête et résoudre l'affaire comme à son habitude - en un final digne des romans d'Agatha Christie, puisqu'elle réunit tous les suspects et expose les faits point par point avant la sentence implacable !
Je suis une lectrice passionnée et enthousiaste des enquêtes de Vipérine Maltais, j'apprécie l'écriture de Sylvie Brien, l'ambiance de ce Québec des années 1920, les réflexions pertinentes et les flèches bien senties des demoiselles contre l'époque qui refusent liberté et droits à la femme, en cela je suggère aussi aux lectrices de se pencher sur la série de Nancy Springer avec Enola Holmes, la pseudo petite soeur du grand détective.
C'est une série intelligente, avec du suspense, des personnages hauts en couleur et très attachants, un peu d'humour, beaucoup de répartie, les filles mouchent facilement les garçons trop insolents, la prise de conscience de l'injustice quant à l'éducation des demoiselles prend d'ailleurs de plus en plus de place, c'est très bien, et en même temps l'intrigue policière est présente, pas un temps mort, de l'action sympathique, la bonne soeur en side-car dans les rues de Québec, par exemple, c'est vraiment drôle ! Enfin, c'est un rendez-vous toujours appréciable, mais j'aimerais qu'on repêche Gianni De Conno pour ses illustrations, c'était un plus qui ne comptait pas pour des prunes, merci !
Heureusement le contenu du roman est toujours égal à lui-même : notre petite élève du couvent Sainte-Catherine est appelée à la rescousse pour résoudre la mort d'un journaliste, Honorius Sarfato, qui a été retrouvé raide dans un bain public. Direction, donc, la ville de Québec et les yeux de Vipérine sont éblouis ! Accompagnée de sa grand-tante, qui va réceptionner le contenu de son petit soulier (un side-car Harley Davidson !) à la barbe de tous, Vipérine va mener son enquête et résoudre l'affaire comme à son habitude - en un final digne des romans d'Agatha Christie, puisqu'elle réunit tous les suspects et expose les faits point par point avant la sentence implacable !
Je suis une lectrice passionnée et enthousiaste des enquêtes de Vipérine Maltais, j'apprécie l'écriture de Sylvie Brien, l'ambiance de ce Québec des années 1920, les réflexions pertinentes et les flèches bien senties des demoiselles contre l'époque qui refusent liberté et droits à la femme, en cela je suggère aussi aux lectrices de se pencher sur la série de Nancy Springer avec Enola Holmes, la pseudo petite soeur du grand détective.
C'est une série intelligente, avec du suspense, des personnages hauts en couleur et très attachants, un peu d'humour, beaucoup de répartie, les filles mouchent facilement les garçons trop insolents, la prise de conscience de l'injustice quant à l'éducation des demoiselles prend d'ailleurs de plus en plus de place, c'est très bien, et en même temps l'intrigue policière est présente, pas un temps mort, de l'action sympathique, la bonne soeur en side-car dans les rues de Québec, par exemple, c'est vraiment drôle ! Enfin, c'est un rendez-vous toujours appréciable, mais j'aimerais qu'on repêche Gianni De Conno pour ses illustrations, c'était un plus qui ne comptait pas pour des prunes, merci !