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cinéma: le "work in progress"d'un film

Par Dina_gar

      Hier fut une journée faste. D'abord ,et par hasard sur internet, j'ai retrouvé les analyses de films de Jean- Michel Frodon. Les "cahiers du cinéma"  sans lui ne sont plus tout à fait  les "cahiers " , je me demandais où il était passé. Voilà  , il a un blog , "projection publique" sur "slate.fr" (j'ai pensé à l'émission de Michel Ciment , "projection privée"; j'imagine qu'entre eux , ce n'est pas une guerre des projections, ils sont ,l'un et l'autre ,au-dessus de cela...)  Je suis contente de pouvoir lire de nouveau les critiques de J.M.Frodon .

      Puis , le soir, inauguration  des "saisons du cinéma" organisées par l'ACAP d'Amiens et financées par le conseil régional de Picardie. Et hier soir c'était une première: un film en devenir , "les fraises des bois" de Dominique Choisy . On aura la suite dans les deux prochaines saisons et enfin ce sera la sortie espérée.      Le réalisateur et l'équipe  technique ,7 personnes , étaient là pour la présentation de ce "work in progress" . D'abord  des photos de repérage à Amiens et dans les environs , puis une scène dans un cimetière  avec les deux acteurs principaux , scène répétée trois fois , puis des photos de tournage et  enfin , les 15 premières minutes du film , à l'état brut, sans montage de son  et des images encore non travaillées. Le matériel utilisé est tout numérique , les prises de vue avec un appareil photo récemment sorti sur le marché , donc pour le réalisateur, c'est un tournage "léger". Il a déjà fait des films plus "lourds "  . Pour celui-ci , le budget étant restreint, cela lui va bien ... Dominique Choisy est monteur à FR3  .   Le public n'a vu que le début  donc la présentation du héros masculin , Gabriel, qui semble avoir une vie un peu triste entre son travail  de  caissier au supermarché, ses séances de musculation, et ses errances dans la ville , Amiens. A la  presque fin des 15 minutes, il reçoit un coup de téléphone mystérieux et il apprend que dans une heure il doit se présenter au n° 473  d'une rue .... Voilà , la porte s'ouvre   et ... la suite  au mois de mars.  Après il y a eu un pot  (cidre et battu picard) et j'ai parlé avec le premier assistant, puis la costumière et j'ai admiré l'enthousiasme de ces jeunes, la chance qu'ils ont de travailler sur un projet qui les tient en haleine  .  J'ai hâte de voir le film en salle  ,  déjà frustrée de ne pas savoir  qui recevait Gabriel au n° 473  mais avec l'intuition que là il se passerait quelque chose.... 


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