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Bright Star

Par Morrighan
Que le sentiment amoureux est beau et pur filmé par Jane Campion ! Utopique et suranné aussi, me direz-vous, mais n'est-ce point réconfortant d'y croire pendant deux heures...
Près de 17 ans après l'inoubliable hymne à l'amour de La Leçon de Piano, la réalisatrice néo-zélandaise nous offre une élégie romantique bouleversante, avec toute la sensibilité qu'on lui connaît.
Bright Star raconte la passion dévorante qui unit John Keats, poète anglais du 19ème siècle, et sa voisine Fanny Brawne, respectivement incarnés avec une grande intensité par Ben Whishaw et Abbie Cornish. La scène de leur premier baiser est un moment de grâce, comme suspendu dans le temps et qui me fait toujours aussi fondre rien que d'y repenser.La musique de Mark Bradshaw enveloppe cet amour de virtuosité, sans pour autant rivaliser avec La Leçon de Michael Nyman.

Le titre du film a été inspiré par un poème d'amour écrit par John Keats à Fanny Brawne sur la page de garde de son recueil d'oeuvres de Shakespeare :


BRIGHT star! would I were steadfast as thou art -
Not in lone splendour hung aloft the night,
And watching, with eternal lids apart,
Like Nature’s patient sleepless Eremite,
The moving waters at their priestlike task
Of pure ablution round earth’s human shores,
Or gazing on the new soft fallen mask
Of snow upon the mountains and the moors -
No - yet still steadfast, still unchangeable,
Pillow’d upon my fair love’s ripening breast,
To feel for ever its soft fall and swell,
Awake for ever in a sweet unrest,
Still, still to hear her tender-taken breath,
And so live ever - or else swoon to death.


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