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Avec Fernand Khnopff, la femme ne se change pas en mule, mais en...

Publié le 24 janvier 2010 par Mmepastel
Avec Fernand Khnopff, la femme ne se change pas en mule, mais en...
Des caresses, L'Art ou Le Sphinx, 1913
Avec Fernand Khnopff, la femme ne se change pas en mule, mais en...
I Lock My Door Upon Myself, 1891
Avec Fernand Khnopff, la femme ne se change pas en mule, mais en...
Ligeia
Avec Fernand Khnopff, la femme ne se change pas en mule, mais en...
The Blood of Medusa, 1898
Avec Fernand Khnopff, la femme ne se change pas en mule, mais en...
The Sleeping Medusa, 1909
Avec Fernand Khnopff, la femme ne se change pas en mule, mais en...
Who shall deliver me ? 1898

Avec Fernand Khnopff, la femme ne se change pas en mule, mais en Sphinx, mais elle demeure intouchable…

J’ai déjà parlé de la misogynie de la fin du XIXème siècle ici… En peinture, on retrouve cela chez plusieurs peintres symbolistes dont le belge Fernand Khnopff, qui divise, en gros, les femmes en deux catégories : les anges ou les démons. Bref, à chaque fois, la vierge et la putain, Jézabel ou Eve, toujours la femme inaccessible en somme. Il la considère fondamentalement comme potentiellement dangereuse.

Regardez ses tableaux. Ce qu’il y a de troublant, c’est que dans les deux représentations, a priori diamétralement opposées, on retrouve le même regard immense, bleu et vide, comme un ouverture sur un monde incertain. Des yeux dangereux, comme le chant des sirènes d’Ulysse. Ces tableaux sont sublimes à mon avis, mais glaçants car ils proposent une seule version de le femme finalement, vision pleine de défiance et de fascination.


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