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Maxime Leroux : gueule d’allumé, voix de chien

Par Cineblogywood @Cineblogywood
Maxime Leroux : gueule d’allumé, voix de chien
Artistes : Il avait une gueule – en gros, Depardieu en brun – un regard allumé, mais c’est la voix off du chien Baxter qui l’a fait connaître. Maxime Leroux est décédé ce week-end à 58 ans.
De la race des Bernard-Pierre Donnadieu, Marc Barbé ou Jean-Pierre Bisson, il en impose par sa carrure, son tempérament. Et son regard. Peu concerné par le vedettariat, on l’a néanmoins tous vu en second rôle inquiétant, et magnétique. Sa dernière apparition, Sans arme, ni haine ni violence de Jean-Paul Rouve.

Je retiendrais deux prestations, rares mais marquantes :

  • Faut-il aimer Mathilde ? (1992) de Edwin Baily, aux côtés d’une Dominique Blanc en héroïne border line
  • Le fils du requin (1992) d’Agnès Merlet, en père d’enfants qui basculent dans la délinquance. Grand film méconnu sur l’enfance, entre Truffaut et Ken Loach
Et puis, outre ses très nombreuses prestations télévisuelles et théâtrales, il restera à jamais comme LA voix de Baxter (1992 – décidément, son année !), de Jérôme Boivin, scénario de Jacques Audiard, l’histoire d’un chien passant de maître en maître, et narrée du point de vue…du chien. Voix blanche et métallique, Maxime Leroux était parvenu à traduire l’impassibilité de l’animal face à des propriétaires plus ou moins attentionnés, plus ou moins affectueux, plus ou moins violents. Un petit chef-d’œuvre dans son genre.
Travis Bickle

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