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Gainsbourg (vie heroique)

Publié le 25 janvier 2010 par Lorraine De Chezlo
GAINSBOURG (VIE HEROIQUE)de Joann Sfar
Conte biographique - 2h10Sortie salles France - 20 janvier 2010avec Eric Elmosnino, Lucy Gordon, Laëtitia Casta, Anna Mouglalis, ...
Gainsbourg. Sa vie, son oeuvre. Son enfance aussi, les années où le petit Lucien Ginzburg doit obéir à son père et étudier le piano, où il doit porter cette satanée étoile jaune, où son physique disgracieux le hante autant que son double caricatural et précoce qui le suit souvent. Mais déjà Lucien est poète et n'a pas si froid aux yeux en compagnie de femmes... Il étudiera la peinture. Et pour se payer ses études, il joue la nuit dans un piano bar. Une femme, des femmes, les femmes les plus en vue bientôt seront admiratives et sa carrière d'artiste compositeur sera lancée.

Que c'est beau ! Dès le générique de début, on est plongé dans un univers de poédie, de malice, dans un conte fait de dessins animés par Joann Sfar. Sa petite figurine fragile qui virevolte, la clope au bec... Et puis cet enfant qui est si touchant, si malicieux, chez qui on aime à surprendre les attitudes et les comportements que Gainsbourg aura. Sa relation aux autres, aux parents, à la guerre, à lui-même et à ses peurs, elles nous sont exposées dans ses séquences de l'enfance de Gainsbourg.

GAINSBOURG (VIE HEROIQUE)GAINSBOURG (VIE HEROIQUE)

Une belle part est faite aux séquences musicales, qui sont élégemment amenées, et donc on peut se délecter.... Notez que le contraire eût été vraiment dommage pour une biographie sur ce chanteur, mais il faut le souligner, car cela participe de l'atmosphère poétique et suave du film. A l'inverse, il est très peu question des apparitions de Gainsbourg dans les média. Ca tombe bien, on les a assez vues. J'aurais pu rester 10 heures de plus à regarder ce conte biographique de Gainsbourg, ces attitudes d'Eric Elmosnino, à écouter ces morceaux fétiches... Le film s'achève à la naissance de Lucien, son enfant d'avec Bambou. Il ne poursuit pas après, comme si la boucle était bouclée là, avec ce petit homme qui porte son prénom. Joann Sfar, parce qu'il aime trop Gainsbourg pour le ramener à la dure réalité de la fin de sa vie, a décidé de fermer là la page du conte.
J'ai une question qui me taraude : ils n'ont quand même pas repeint la façade tagguée du 5 bis rue de Verneuil ! .
Site officiel du filmL'avis de Sandra M. - In The Mood For Cinema

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