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L'amant

Publié le 25 janvier 2010 par Cinephileamateur
Affiche françaiseCinéphile du jour, bonjour !!! Aujourd'hui, je vais vous parler d'un film que j'ai découvert il y a vraiment très peu de temps grâce à Célia que je remercie une nouvelle fois au passage d'ailleurs ;-) J'en avais souvent entendu parler mais je n'avais jamais eu l'occasion de le découvrir et c'est maintenant chose faite :-) Pour connaître mon avis sur le film "L'amant", je vous invite en tout cas à cliquez sur "Lire la suite"...
"J'ai peur... J'ai peur de vous aimer."
Il s'agit d'un drame d'origine française, britannique et vietnamienne qui est sorti en France le 22 janvier 1992 (le film est sorti en Grande-Bretagne le 19 juin 1992) et dont la durée est de 1 heure 50.
"L'amant" est un film écris et réalisé par Jean-Jacques Annaud.
Le film à été produit par Claude Berri, Jacques Tronel et Timothy Burrill.
Le scénario à aussi été co-écris par Gérard Brach d'après l'œuvre de Margueritte Duras.
La bande originale à été composée par Gabriel Yared.
Film interdit aux moins de 12 ans.
Bande annonce du film


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Avant d’être un succès cinématographique, "L'amant" est un chef d ’œuvre de la littérature. Un livre écrit par Marguerite Duras en 1984 dans lequel l'écrivain dévoile sa liaison, pendant son adolescence, avec un jeune chinois richissime de Saïgon. Prix Goncourt lors de sa sortie, le livre fut traduit dans quarante-trois langues et devint un Best-Seller avec plus de 2 millions d ’exemplaires vendus.
Très vite, le réalisateur et producteur Claude Berri achète les droits du livre en vue d'une adaptation cinématographique. Pour le réaliser, Claude Berri s’adresse à Jean-jacques Annaud en se souvenant que le réalisateur de "La Guerre Du Feu" lui avait confié, un jour, vouloir réaliser un grand film d’amour au féminin.
Après des repérages au Vietnam, Jean-Jacques Annaud se met à la recherche de son actrice principale. Pour la trouver, il lance un casting gigantesque à Paris, Londres, New York et Los Angeles. Il visionne les vidéos d’environ 500 jeunes filles et en rencontre plus de 100. Mais aucune ne le satisfait vraiment jusqu’au jour où il tombe par hasard sur une revue pour adolescente et y voit quelques photos de Jane March. Fasciné par le regard de cette jeune fille de 17 ans, il la convoque. Au terme de leur rencontre, Jane March est engagée. Par la suite, Jean-Jacques Annaud engage Tony Leung dont le raffinement et la silhouette délicate colle parfaitement au personnage de l’amant chinois.
En janvier 1991, la réalisation du film commence dans un Vietnam dont certaines parties sont reconstruites dans le style des années 20. Il s’achève au mois de mai après 96 jours de tournage et c'est en 1992, que le film "L'amant" sort enfin sur les écrans.
Dans le film, le rôle de la principale est tenue par Tania Torrens. Sa voix vous aura sans doute dit quelque chose. En effet, l'actrice à doublé à plusieurs reprises pour la version française la voix de l'actrice Sigourney Weaver notamment dans la saga "Alien", "La jeune fille et la mort" ou "Beautés empoisonnées" pour ne citer que ceux là ;-) .
Marguerite Duras renia cette adaptation de son roman. Aussitôt après avoir rompu sa collaboration avec le réalisateur, elle réécrivit son roman. "L'Amant de la Chine du Nord" sortit en 1991. "Rien ne m'attache au film, c'est un fantasme d'un nommé Annaud." (Libération, 2 janvier 1992).
"L'amant" a réalisé 3 156 124 entrées en France.
En 1993, "L'amant" fut nominé pour l'Oscar de la meilleure photographie ainsi que pour les Césars dans les catégories meilleure photographie, meilleurs costumes, meilleur montage, meilleurs décors et meilleur film étranger.
La même année, le film remporta le César de la meilleure musique écrite pour un film et une Victoire de la musique dans la catégorie Album de musique originale de cinéma ou de télévision.
Exporté à travers le globe, voici différents titres que cette œuvre peut avoir en fonction du pays dans lequel on le visualise :
  • El amante (Argentine / Espagne),
  • Любовник (Russie),
  • Älskaren (Suède),
  • Amantul (Roumanie),
  • Der Liebhaber (Allemagne),
  • Elskeren (Norvège),
  • Kochanek (Pologne),
  • L'amante (Italie),
  • O Amante (Portugal),
  • O erastis (Grèce),
  • Rakastaja (Finlande),
  • The Lover (Grande Bretagne),
  • Yeon-in (Corée du Sud)...

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Le casting du film :

Jane March (La jeune fille), Tony Leung (Le chinois), Frédérique Meninger (La mère), Arnaud Giovaninetti (Le grand frère), Melvil Poupaud (Le petit frère), Lisa Faulkner (Hélène Lagonelle), Jeanne Moreau (La narratrice), Xiem Mang (Le père du chinois), Philippe Le Dem (Le professeur de français), Ann Schaufuss (Anne Marie Stretter), Quach Van An (Le chauffeur), Tania Torrens (La Directrice), Yvonne Wingerter (L'écrivain - au début), Raymonde Heudeline (L'écrivain - à la fin), Frédéric Auburtin (Le pianiste)...
Le synopsis du film :

Une jeune Française de quinze ans et demi doit quitter sa famille ruinée dans l'Indochine des années 20. C'est alors qu'elle fait la rencontre d'un bel homme riche, chinois et âgé de trente-six ans. Il tente de la séduire, elle feint l'indifférence. A Saïgon, il l'observe dans la rue, entre le lycée et le pensionnat religieux. Elle accepte un jour de le suivre. Il lui fait connaître les jeux de l'amour. Le plaisir d'un amour qu'ils savent éphémère.
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Mon avis sur ce film :

"L'amant" à toujours fait parti de ces films dont j'ai souvent entendu parler mais que je n'avais jamais eu l'occasion de découvrir. Je sais pas pourquoi, sans doute un manque d'ouverture de ma part, malgré le fait que jusqu'à présent j'ai toujours plutôt bien apprécié les films de Jean-Jacques Annaud (pour ma défense j'ai toujours pas vu "Sa majesté Minor" qui fait très peur dans ce que j'ai vu dans la bande annonce :P ), j'avais toujours peur de me retrouver face à un film pompeux ou je me serais ennuyé ferme. Pourtant malgré mes a priori totalement injustifiés, j'ai enfin réussi à la voir grâce à un beau cadeau de Noel que l'on m'as fait et c'est ainsi que je n'ai pas résister à la tentation d'en parler :-) .
Ce dont j'avais le plus peur, c'est le scénario mais dès les premières secondes, le film à su balayer tout mes doutes et m'as fait rentrer dans cette histoire sans jamais me lasser. Je n'ai pas lu le livre d'origine de Marguerite Duras (qui à d'ailleurs renié cette version cinématographique ;-) ) donc je ne ferais point de comparaison avec le roman mais en revanche ce que je peux dire c'est que j'ai énormément aimé cette histoire qui est raconté de façon très subtile, très belle sans jamais tombé dans la gratuité dans ses propos. Alors que cette relation entre cette jeune fille et ce chinois d'âge mûr aurait pu être mal vu, mal interprété, raconté de façon maladroite, j'ai trouvé au contraire que cela avait été plutôt bien amené. Du coup, l'âge et l'écart entre les deux personnages est surtout secondaire tant le film s'attarde d'un côté sur un amour pur et sincère, presque naïf, avec le chinois qui perd ses moyens dans cette situation et de l'autre, un amour différent qui nous montre aussi l'éveil des sens en pleine adolescence, la découverte de soi et le passage à l'âge adulte. Le scénario possède bien quelques lenteurs mais celle ci s'avère être vite justifiés et nécessaire afin de nous laisser le temps de profiter de la beauté des paysages et de cette histoire d'amour captivante du début jusqu'à la fin. Bien sûr, après on peut s'offusquer de la présence de nombreuses scènes érotiques mais hormis un passage qui je trouve ne colle pas avec le reste (et encore celui ci dure l'espace de quelques secondes), l'ensemble est montré avec une grande sensibilité, avec passion et sans jamais tombé dans le graveleux, chose que j'ai énormément apprécié. C'est beau, c'est sensuel et le film réveille en chacun un désir intense, charnel qui est très fort. Après, peut être que le film ne parlera pas de la même manière à tout le monde mais ça faisait longtemps que je n'avais pas ressenti ce genre d'émotions pour un film et que deux personnages cinématographique ne m'avait pas fait autant vibrer. C'est très intense et cette intensité est encore plus accentué avec la voix de la narratrice qui en plus d'apporter une certaine poésie à cette histoire avec des mots littéraires bien choisis et bien pesés, nous permet de voir différents points de vue et de nous faire nous même notre opinion sur la situation. Le scénario nous permet aussi de nous plonger dans l'Indochine des années 20 avec les différents clichés et problèmes de la société de l'époque ce qui apporte un plus non négligeable et rend cette histoire encore plus profonde. En tout cas, même si je ne peux pas comparer avec le roman, Jean Jacques Annaud à peut être "fantasmer" cette histoire (dixit Marguerite Duras) mais je trouve qu'on y ressens un certain vécu ce qui rend l'ensemble très crédible et encore plus percutant.
Les quelques craintes que j'avais venait aussi du casting. En effet, l'affiche met surtout en avant Jane March et bien que je n'ai rien contre elle non plus, sa seule prestation que j'avais pu voir est celle de "Color of night", un film qui est loin de m'avoir laissé une bonne impression avec un rôle encore une fois qui lui avait un peu trop collé à la peau. Rapidement, Jane March à su me faire oublier ce téléfilm en étant très convaincante dans la peau de son personnage. L'insouciance, la naïveté, la jeunesse, la beauté... l'actrice incarne à la perfection son rôle qui n'est pourtant pas facile à aborder. Que ce soit à travers son regard ou sa gestuelle, j'ai trouvé que son interprétation sonné juste. Son jeu dans ce film m'as permis de revoir mes positions en tout cas vis à vis d'elle et une nouvelle fois, c'est un nouveau "a priori" que je pouvais avoir qui s'est envolé en l'espace de quelques secondes. A ses cotés, on retrouve Tony Leung que j'ai vraiment trouvé exceptionnel. C'est d'ailleurs le personnage que j'ai le plus aimé, celui que j'ai trouvé le plus digne et toujours très touchant même dans ses maladresses. D'ailleurs, je me suis retrouvé dans quelques unes de ses maladresses c'est peut être pour ça aussi que son rôle est celui qui me parle le plus mais son interprétation est vraiment très bonne. Ce duo très complémentaire forme un joli paradoxe que j'ai d'ailleurs beaucoup aimé avec d'un côté la jeune fille insouciante qui ne mesure pas le danger et est prête pour de nouvelle découverte et de l'autre l'homme mature, expérimenté qui va se trouvé totalement déboussolé par la situation et qui va dégager quand à lui une allure presque enfantine. Cette inversement des rôles m'as plu. J'ai trouvé ça très original et je pense que c'est ce paradoxe aussi qui fait que j'ai aimé la façon dont à été abordé l'histoire. A aucun moment on a de sous entendus sur leurs relations, ni de préjugés et en plus de la beauté du scénario je pense que le jeu du couple principal y est pour beaucoup. Derrière, on retrouve quelques seconds rôles plutôt bien choisi comme Arnaud Giovaninetti qui est très irritable mais dont le jeu (ainsi que le visage) colle parfaitement avec le rôle du grand frère tête à claque à qui ont à envie de mettre une bonne rouste. Son personnage est sans nul doute le plus énervant, preuve que le comédien à réussi à atteindre l'objectif fixé et à être vraiment désagréable et ceux même jusque dans sa scène finale sur le paquebot. Melvil Poupaud fait quand à lui un bon petit frère même si de tous les comédiens, c'est sans doute celui qui joue de façon plus légère du coup, il a tendance un peu à disparaitre de l'écran, à être inexistant ce qui accentue un peu plus le pouvoir que la jeune fille à sur son jeune frère. J'aurais quand même aimé le voir jouer avec plus de consistance (surtout que la scène où il tient une carabine est très intéressante et montre bien la frustration de son personnage) mais bon, là encore je comprends la démarche qui à été effectué. Frédérique Meninger incarne sans doute le personnage que j'ai eu le plus de mal à cerner à savoir celui de la mère. Alors que lors de ses premières apparitions, elle fait limite pitié tellement on ne comprends pas ses réactions, je l'ai trouvé vers la fin de plus en plus touchante. Son personnage est conscient de ce qui se passe et de la façon dont on profite d'elle mais par amour, elle se laisse quasiment faire. La scène où elle craque à côté de Tony Leung m'as beaucoup ému et c'est à cet instant que j'ai vraiment compris la complexité de son personnage et l'intelligence avec laquelle il a été traité. La prestation de la comédienne est en tout cas excellente. Les autres rôles sont encore plus secondaire même si chacun ont une importance particulière dans cet intrigue mais celle qui m'as aussi bien bluffé c'est Jeanne Moreau, jamais présente à l'écran, qui se contente juste d'être la narratrice et qui avec sa voix grave mais posé donne une énorme intensité à l'ensemble. Les mots sonnent justes, ils sont fluides et bien qu'on ne la voit à aucun moments, sa voix est un personnage à part entière qui non seulement à son importance du point de vue du scénario mais qui en plus apporte un plus non négligeable à la qualité du film.
La mise en scène de Jean-Jacques Annaud est en tout cas une nouvelle fois magistrale et d'une grande beauté. Maitrisant à la perfection sa caméra, le réalisateur arrive à nous offrir des plans originaux et à transcender ce film avec des scènes d'une rare beauté. Les lenteurs donne au film un rythme posé mais malgré tout on sens la passion et l'énergie de cette romance dramatique à l'issue certaine tant c'est filmé avec maitrise. Une nouvelle fois avec ce cinéaste, j'ai eu le droit à une photographie sublime, une exploitation de la lumière très juste et des décors qui peuvent paraitre anodins qui ressorte ébloui dans ce film. Les scènes érotiques sont filmés avec intelligence (hormis un passage rapide que j'évoque un peu plus haut et qui rentre un peu trop dans les détails à mon goût ce qui casse un peu avec les autres scènes même si ce passage est court ;-) ) ce qui fait qu'on ne ressens jamais de malaise face à ce film même si un certain désir s'éveille en nous. J'ai trouvé le placement des comédiens judicieux et à chaque fois la caméra savait ou se mettre à l'image de la sublime scène du baiser à travers la vitre de la voiture ou encore celle ou nos deux héros se rencontrent pour la première fois et que je trouve parfaite. J'ai beaucoup aimé aussi la confrontation a travers les vitres de voitures (oui encore lol ) entre la jeune fille et la maitresse qu'elle à croise au début de l'histoire sur le bateau. Comme si l'ensemble très réussi ne suffisait pas, la bande originale composée par Gabriel Yared est juste magistrale et nous transporte dans l'histoire. Je me suis d'ailleurs procuré la musique en disque tant je trouve les mélodie gracieuse à l'image du film et bien choisies. J'aime beaucoup le thème principal d'ailleurs (qui s'appelle simplement "L'amant" comme le film ^^ ) qui synthétise à la perfection ce que je ressens pour le film quand je l'écoute. Discrète, on sais que la musique est là mais à aucun moment elle ne devient étouffante et elle amplifie même parfois la beauté de certains plans, de certains décors.
Au final, "L'amant" est pour moi une excellente surprise que je ne regrette pas d'avoir vu et je remercie d'ailleurs la personne qui me l'as offert en dvd. Au moment où j'écris ses lignes, j'ai déjà vu ce film quatre fois et jamais je ne m'en suis lassé. Pire, je le trouve encore plus beau au fil des visionnages et quand je vois qu'il à presque vingt ans déjà, je trouve que le film n'as pas pris une ride et reste toujours aussi beau malgré le temps qui passe et les évolution technologique. A travers ce film, Jean-Jacques Annaud confirme en tout cas que pour montrer une belle histoire et nous prendre aux tripes, cela ne sers à rien d'abuser d'effets visuels. La simplicité reste ce qu'il y a de plus payant et encore une fois même si je n'ai pas vu toute la filmographie de ce cinéaste, je suis encore épaté par son travail. "L'amant" est en tout cas un drame romantique que je conseille à mon tour très fortement surtout pour ceux qui aime ressentir des émotions que seul le cinéma arrive à nous offrir :-) . Un très très beau film :-) .
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Quelques extraits du film :

"Très vite dans ma vie, il a été trop tard. A dix huit ans, il était déjà trop tard. A dix huit ans j'ai vieillie. Ce vieillissement a été brutal. Ce vieillissement, je l'ai vu gagner mes traits un à un. Au contraire d'en être effrayé, j'ai vu s'opérer le vieillissement de mon visage avec l'intérêt que j'aurais pris par exemple au déroulement d'une lecture. Ce visage là nouveau, je l'ai gardé. Il a gardé les même contours mais sa matière est détruite. J'ai un visage détruit. Que je vous dise encore ? J'ai quinze ans et demie. C'est le passage d'un bac sur le Mekong."
"J'ai peur... J'ai peur de vous aimer."
"Tu sais, avant toi, je ne connaissais pas la souffrance."
"Des années après la guerre, après le mariage, les enfants, les divorces, les livres, il était venu à Paris avec sa femme. Il lui avait téléphoné. Il était intimidé, sa voix tremblé. Avec le tremblement, elle avait retrouvé l'accent de la Chine. Il savait qu'elle avait commencé à écrire des livres, il avait aussi appris la mort du petit frère. Il avait été triste pour elle. Et puis il n'avait plus su quoi lui dire et puis il le lui avait dit. Il lui avait dit que c'était comme ça avant. Qu'il l'aimer encore, qu'il ne pourrais jamais cesser de l'aimer, qu'il l'aimerais jusqu'à sa mort."
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La musique du film :

  1. Un baiser sur la vitre
  2. Blue zoon
  3. Ce jour là sur le Mekong
  4. Un pas d'one step
  5. Promenade en limousine
  6. L'homme de cholon
  7. Paso d'helene
  8. Valse à l'étage
  9. Les soucis
  10. Foxtrot dance
  11. L'amant
  12. Habanera
  13. Les barrages
  14. Nocturne
  15. La marseillaise
  16. Le départ

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Par Antoaneta Vlasakieva
posté le 21 novembre à 10:18

Superbe commentaire et terrible orthographe!!!

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