
Bonjour, je suis envoyé par l’administration fiscale pour procéder à la vérification des comptes de Fury Magazine. Patron ? On n’est pas dans la merde. Goudurix, si tu te documentais plutôt tu saurais qu’il a été anobli par la reine en 2001 et qu’on peut continuer tranquilles. Ah ? Vous êtes sûr ?

- Peter Cushing ? A tout saigneur, tout honneur. L’ennemi juré de Dracula, c’est lui. Celui qui donne ses lettres de noblesse à la Hammer, c’est lui. Frankenstein en couleurs, c’est lui aussi. Le baron, pas le monstre. Sans lui, Richard O’Brien serait-il devenu Riff Raff dans Rocky horror picture show ? Charles Gray, le Blofeld des Diamants sont éternels ? - d’ailleurs M le maudit - aurait-il donné à des générations de chères têtes blondes l’envie de devenir criminologiste ? Bien sûr que non. "Alors mon petit, que voudras-tu faire plus tard ?" "Criminologiste comme dans Rocky horror picture show" "Quoi ? Fous-moi le camp dans ta chambre. Tu devrais avoir honte". Preuve qu’élégance rime avec prestance et qu’un tel regard magnétique n’a pas été perdu pour tout le monde. Mais c’est surtout son Sherlock Holmes dans Le chien des Baskerville (1959) qui décrochera le pompon (qu’avait-il pris pour être dans un état pareil ? J’en veux deux boîtes). Malheureusement, faute d’hémoglobine au litre, ce film ratera son coup auprès du public et le personnage ne fut jamais franchisé. Noblesse envolée. Particule (élémentaire, mon cher Watson) oubliée. Qu’est ce qu’il leur fallait ! Drôle d’époque…Peter Cushing restera donc comme celui qui faisait frémir. Quelle sensation ce doit être que de faire frémir. Il faudrait que j’essaie d’essayer un jour... Comme nous ne devons plus être que deux ou trois, permettez-moi une confidence. Lui et moi avions un point commun : nous étions tous les deux amoureux de madame Peel. Et oui.