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This Longing : The Block [Cycle Singapour, Malaisie]

Publié le 29 janvier 2010 par Diana
This Longing : The Block [Cycle Singapour, Malaisie]Dans la continuité du Cycle Singapour, Malaisie : le cinéma !, a été projeté jeudi 28 janvier, This Longing (2008) du cinéaste malais Azharr Rudin. Un long métrage qui pose un regard lucide sur Johor Baharu, une ville du sud de la Malaisie dans laquelle un HLM massif git dans un environnement laissé à l’abandon.
This Longing : The Block [Cycle Singapour, Malaisie]A travers cette immeuble, ce « block », le cinéaste pose son personnage principal. Un choix que l’on comprend à mesure que l’histoire avance. Le film divisé en deux parties, narre en premier lieu le quotidien d’un père et d’un fils puis le renouement à un passé d’une jeune femme. Ici, les personnages « humains » s’apparentent à un arrière plan, un fond animé par une construction impersonnelle. Par la mise à l’écran de ces histoires croisées, Johor Bahura nous montre le rythme cyclique qui résulte de cette structure, où les occupants prennent place et se font remplacer, inlassablement.
This Longing : The Block [Cycle Singapour, Malaisie]Par son approche humaniste, Azharr Rudin livre une œuvre touchante, avec une première partie bien plus aboutie que la seconde. Les portraits dont il dessine les contours sont vrais et de ce fait attachants. Il porte à chacun de ces plans, la réalité d’un quotidien vécu par ces occupants : des parties communes sales et détériorés, des ascenseurs en panne alors que git là plus de 10 étages et à quelques pas, un panorama plus contrasté, où s’élèvent des bâtiments modernes. Une fresque lucide sur les deux côtés de la rive où cohabitent HLM d’un côté, et buildings reluisants de l’autre.
This Longing : The Block [Cycle Singapour, Malaisie]Le cinéaste a particulièrement soigné ces séquences de nuit où les jeux d’ombre et de lumière sont remarquables et où les cadres se veulent originaux. Belle réalisation que nous offre Azharr Rudin, à travers This Longing, mêlant plans séquences et caméra embarqué vigoureuse. Le cinéaste réalise un long métrage réfléchi, esthétiquement et intellectuellement intéressant, qu’il clôturera par un long plan sourd où le block A démoli, marque la fin d’une époque.
> Rediffusions jeudi 28 janvier à 20h / Cinéma 2 et samedi 13 février à 17h30 / Cinéma 2
Diana

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