Hivers

Sous la direction de Bertrand Carrière
Les 400 coups
116 pages

Résumé:

Si l'hiver a tant inspiré nos poètes et chanteurs, nos cinéastes, nos peintres et nos conteurs, la photographie québécoise n'en avait pas encore livré sa vision. C'est dans ce dessein qu'est né cet ouvrage. Pour renouveler la représentation de cette saison, vingt-cinq photographes et dix écrivains se rencontrent et nous invitent à réfléchir sur ce qui façonne notre expérience de l'hiver au Québec.

Mon commentaire:

Les québécois ont une relation amour/haine avec leur hiver. Les québécois disent pour la plupart qu'ils n'aiment pas l'hiver. Pourtant, la température, surtout l'hiver, est au coeur de la plupart des conversations. Qui n'a pas entendu un oncle ou une tante raconter que les hivers ne sont plus ce qu'ils étaient, qu'eux marchaient des milles entourés de bancs de neige deux fois plus grands qu'eux? Qui n'a pas accueilli un copain européen en lui vantant à quel point ici, on gèle et que des -20°c, -30°c, on en a vécu? On n'aime pas notre hiver, mais on aime bien impressionner avec ce qui s'y rattache.
Ceux qui me connaissent savent que j'adore l'hiver. Je sors de la maison plus souvent en hiver qu'en été. Ce livre était donc tout trouvé pour moi. Entre amour et haine, les textes qui complètent les magnifiques photographies (en noir et blanc) font état de cette masse de flocons de neige qui nous tombe dessus 5 mois par année. En bien, en mal. L'hiver fait parti de nous. Des tempêtes de neige, en passant par la vie des sans-abri l'hiver, du Grand nord, aux toits tous blancs, des enfants qui jouent dehors, au verglas qui a fait plus d'un dommage, ce livre est un véritable panorama de notre hiver québécois. Dégageant une certaine solitude, les photographies immortalisent le silence qui nous entourent lorsque tout est recouvert de neige. L'homme est bien petit face à la grandeur des éléments...

Ce livre a remporté le Grand Prix, catégorie Livre de photos au Lux 2004