Le truc cool quand on travaille c’est que l’air de rien ça occupe les journées.
Ok, je dois avouer que j’y glande. Pas qu’il n’y a pas de travail à faire (bien que j’ai des soupçons sur l’utilité et la quantité de travail de certains métiers…), mais il n’est pas rare que je mette plus d’une heure à me lancer. Mon rituel matinal consiste à me chercher ma boisson chaude et attendre que Le Parisien se libère pour y lire des articles qui ne m’intèressent pas avant de passer du temps sur mes errances virtuelles.
Par contre, quand on se retrouve à prendre des vacances presque forcées, il n’y a rien de pire que le net. Après une journée à tenter des F5 sur quelques forums pour voir l’évolution des posts, parcourir au moins une fois par heure les sites préférés mentionnés plus haut avec l’espoir de pouvoir égayer ma journée ne serait-ce qu’avec quelques lignes, un nouveau clip ou la nouvelle vidéo que tout le monde se doit d’avoir vu dans les 3 dernières heures. Mais non les autres travaillent. Du coup, avec tout ce temps libre (2 semaines de vacances tout de même…), j’ai vraiment glandé.
Je me suis retrouvé à emprunter une PS3 pour me perfectionner à Street Fighter IV dans le but de cesser ma collection de « perfects » lors des rencontres amicales. Pas de bol, une heure de parties plus tard j’en avais assez d’être devant mon écran et je préfère lire.
Lire quoi ? Tous les livres que j’ai acheté et que je n’ai pas encore lu car acheté sur un coup de tête ? Non car j’ai encore des envies d’autres livres. Ce qui tombe bien puisque là j’ai envie de les lire et j’ai du temps pour. C’est ainsi que je me suis retrouvé avec une bonne partie des oeuvres de Blake Nelson alors que je ne voulais lire que Paranoïd Park. A mon grand regrets, j’ai lu tous les livres en ma possession en si peu de temps et tellement apprécié (pourtant v’là le niveau…) que j’ai du mal à passer à d’autres auteurs. Je me suis rabattu sur les BDs de Scott Pilgrim. Parfait pour quelques heures de vacances mais ensuite rien. ça se lit trop vite.
Puis je décide de sortir. J’ai passé énormément de temps dehors à marcher dans Paris. Pas que j’avais quelques choses de précis à faire. J’étais en train d’errer dans les rues de la capitale me promenant d’un quartier à un autre, allant voir des trucs pour touristes que je n’avais jamais vu avant. Du genre à glander un long moment au Père Lachaise et aller voir les tombes d’Oscar Wilde, Edith Piaf, Yves Montand ou Jim Morrison en me demandant quelle était l’utilité de les prendre en photos… Du genre c’est vraiment le type de photos que les gens montrent à leurs amis quand ils reviennent de Paris ?
Enfin bref… J’en ai également profité pour faire un autre cliché américain des français: prendre le temps de me poser seul dans un café. Même si je suis assez matinal, j’ai du mal à bouger de chez moi avant 10h30-11h. Du coup, pour tenter le petit déj’-chocolat chaud-Le Parisien/L’Equipe je n’avais que deux solutions: rester dans mon quartier ou le Mc Morning. Je ne vois pas trop l’utilité de manger à l’extérieur et payer cher alors qu’on habite qu’à quelques minutes à pieds de cet endroit. Du coup, je me suis rabattu sur le Mc Do. La dernière fois que j’ai fait ça, c’était durant mes études quand je bossais chez l’ami Ronald. D’ailleurs, il n’y a que peu de personnes qui mangent un Morning : ceux qui ne savent où aller (comme moi en gros), les lycéens-étudiants qui y racontent la soirée de la veille ou qui la prolongent, ceux qui travaillent dans ce McDo ne semblant pas avoir d’autres amis que les collègues pour y venir aussi tôt et les habitués qui se font appeler par leur prénom par les équipiers.
Puis j’ai voulu testé de me poser dans un bar avec un bouquin en plein après-midi. Merveilleuses vacances n’est-ce pas… Mais ça je le fais souvent quand je suis sur Londres en arrivant une heure en avance lors de mes rendez-vous.
Comme le Mc Do, la facilité est d’aller au Starbucks mais pour y trouver une place assise, il faut se lever de bonne heure. Et puis c’est un peu le jeu des chaises musicales. A peine une envie de se lever qu’on voit débarquer une dizaine de prétendants tourner autour en attendant qu’une musique inaudible cesse pour se jeter dessus. Le seul où je trouve régulièrement une place est celui près de la Bibliothèque.
Ce qui tombe bien puisque c’est l’un des quartiers que je préfère dans Paris pour avoir du calme. Principalement car il y a LE pub de Paris.
J’ai testé pas mal de pubs sur Paris et il faut avouer que ce sont les franchises qui remportent la palme. Il y a bien sûr le Corcoran’s dans le pur style Irlandais avec la Guiness comme masterpiece, mention spéciale à celui des Grands Boulevars, toujours sympathique après une séance au Grand Rex. Mais la chaîne The Frog reste la meilleure. J’avais l’habitude de squatter celui de Bercy Village pendant une longue période, principalement car c’est l’un des lieux de ralliement des anglais. Pas mieux pour y faire étalage de son accent pourri.
L’un des nombreux atouts est d’avoir six véritables bières brassées sur place. Bien que je ne suis pas un grand amateur de bière, j’aime bien retrouver l’ambiance pub anglais en plein Paris. Notamment lors des évènements sportifs. Je suis loin, vraiment loin d’être un fan de rugby mais j’adore l’ambiance lors des rencontres du tournoi des VI Nations. Bien sûr le foot y a une (très) bonne place et c’est certainement le seul endroit où je peux rencontrer d’autres supporters de Tottenham.
Sinon, durant ces vacances (qui se prolongent encore un peu) j’ai été atteint de Trouble d’Achats Compulsifs.
J’ai acheté plus de CDs en 2 semaines qu’en une année (merci les promos). Il en va de même pour les DVDs (même des films que je ne regarderai sans doute pas avant un long moment). Et en allant m’acheter un film de protection pour mon iPod, je suis ressorti de l’Apple Store avec un MacBook. Je n’ai pas compris comment, je ne l’ai même pas encore déballé mais ça ne va pas tarder. Au bout d’une semaine il serait temps…