Dans la série "je note un titre sur ma LAL et je le lis à peine un an plus tard"...
Tally a 16 ans dans quelques mois. Comme tous les ados de son âge, elle va se faire opérer et devenir enfin une Pretty. Ce passage obligé, rêvé par tous les Uglies depuis leur enfance, lui permettra d'effacer tous ses défauts physiques, mais aussi d'entrer dans un monde de fête permanente, où la seule chose qu'on exigera d'elle sera de s'amuser en permanence.
L'été précédant sa transformation, Tally rencontre Shay, qui lui laisse entrevoir la possibilité d'une alternative. Tiraillée entre le désir de rejoindre la ville des Pretties et la loyauté envers sa nouvelle amie, Tally ne sait pas quoi faire. Car refuser l'opération, c'est choisir de s'enfuir et de vivre pour toujours loin de la civilisation.
Uglies est le premier volume d'une tétralogie que j'avais envie de découvrir depuis longtemps. C'est un très bon roman jeunesse qui tient toute ses promesses, et mes attentes étaient hautes après toutes les bonnes critiques que j'avais lues ici ou là.
Excusez le raccourci, mais je pourrais presque dire qu'il s'agit d'un 1984 "junior", ce terme n'étant pas du tout péjoratif, simplement à cause de l'âge des personnages et de la jeunesse de l'ouvrage par rapport au chef-d'œuvre d'Orwell.
Je m'attendais à quelque chose de plus SF, et finalement, une bonne partie du roman traite aussi de notre rapport à la nature, car le refus de l'hyper-technologie signifie ici un retour à une vie plus naturelle, une existence où la liberté veut parfois dire le renoncement au confort matériel... Un message intéressant, d'autant plus que l'héroïne ne se soumet pas facilement à ces nouvelles contraintes, et hésite longtemps à les adopter.
Je confirme, décidément, j'aime beaucoup les dystopies (c'est même la deuxième fois que j'utilise ce mot dans ce blog, les enfants, je suis blonde mais je me soigne).