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The wire saison 2

Publié le 02 février 2010 par Olivier Walmacq

The wire saison 2

Genre : Série policière

Année : 2002 à 2008 (5 saisons). Série créée par David Simon pour la chaîne HBO

L’histoire : Une bande de policiers enquêtent sur les activités illicites des dockers de Baltimore grâce à de  minutieuses écoutes téléphoniques.

A propos de la série :

La série a reçu d'excellentes critiques et est même considérée par plusieurs journaux (Time Magazine, The Chicago Tribune, Newsday, The San Francisco Chronicle, Variety, The New York Post, Entertainment Weekly et The San Jose Mercury News) comme la meilleure série de toute l'histoire de la télévision américaine.

Critique de Ber :

L’univers de The wire gagne ici en densité. Sans jamais mettre de côté le devenir du quartier populaire qui  était le théâtre des événements de la première saison, les scénaristes développent une nouvelle intrigue centrée sur le port de Baltimore.

On suivra la virilité du quotidien  des docks, tenue d’une main de fer par un émigré polonais intransigeant. Malheureusement une triviale rivalité syndicale avec un compatriote policier (une sombre histoire de don paroissial…) va mener subrepticement notre équipe de fin limier, spécialiste de l’écoute et de la filature, à mettre au jour un trafic de contrebande de marchandises pour le compte d’une mafia grecque.

C’est toujours autant passionnant dans la minutie avec laquelle les auteurs construisent ce puzzle en 12 épisodes. Tout en débutant très calmement dans une démarche qui consiste à instiller de nombreux nouveaux personnages, la série trouve assez vite un rythme idéal dès le second épisode. La suite se délecte sans réserve.

On nage entre géniales avancées technologiques dans la surveillance (piratage de programmes informatique, micro-espion planqué dans une balle de tennis ou encore interception de SMS !), petits billets d’humeur prêtant à sourire (le nouveau boss dealer des cités qui suit des cours de gestion ou encore l’achat de couronnes mortuaires en forme de flingues !!!!) et quotidien « testostéronés »des ouvriers portuaires en proie à la raréfaction du boulot.

C’est captivant debout en bout ! Jusqu’à un avant dernier épisode qui atteindra des sommets. Ecrit par Pelecanos, un des papes du polar made in USA, l’épisode, rythmé par des musiques traditionnelles helléniques. se révélera un modèle du genre grâce à un timing taillé au millimètre pour nous asséner une scène finale inachevée à la charge émotionnelle au-delà de tout baromètre !

Le wouah de la première saison se transforme en un « Oh quel bonheur! Le ciel en soit loué! » de passer un si bon moment devant son petit écran…. 

NOTE : 19 /20

Ber


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