Magazine Cinéma

Basket Case

Publié le 03 février 2010 par Olivier Walmacq

03 février 2010

Basket Case

basketcase

genre: gore (interdit aux - 16 ans)
année: 1982
durée: 1h30

l'histoire: Duane s'installe dans un hôpital miteux de Brooklyn. Sous son bras, un panier en osier. Personne ne sait qu'il contient son frère siamois, séparé de Duane quelques années plus tôt, se nourrissant surtout de viande humaine.

la critique de Eelsoliver:

Décidemment, Frank Hennenlotter est un réalisateur passionnant, malheureusement méconnu, en dehors d'Elmer le remue-méninges (Brain Damage), considéré comme un film d'horreur culte.
Pourtant, cet artisan de la série B, voire de la série Z, mériterait bien mieux que ce statut de réalisateur anonyme. Je sais... J'exagère un peu, mais bon, Henenlotter n'est pas aussi connu qu'un David Cronenberg...

Une fois encore, avec Basket Case, Frank Hennenlotter signe une véritable curiosité, dont les inspirations ne sont pas sans rappeler un certain Freaks, la monstrueuse parade de Tod Browning.
Mais il faut noter que le réalisateur est très influencé par les films de monstres, avec des créatures étranges, le plus souvent des personnages difformes, terrifiants et meurtriers.

Basket Case n'échappe pas à la règle. C'est vraiment un film étrange que j'ai failli ranger dans la catégorie inclassable. Mais indéniablement, Basket Case est à ranger parmi les films gores.
Réalisé avec un micro budget, les effets spéciaux prêtent souvent à sourire. En revanche, la thématique du film est beaucoup moins drôle.
Un jeune homme, Duane, s'installe dans un hôtel miteux avec un étrange panier osier qui contient son frère jumeau.

Séparé à la naissance par une opération chirurgicale, Duane continue de s'occuper de son frère, véritable monstre de foire mais aussi un criminel en puissance.
Ce dernier ne supporte pas que Duane le laisse dans sa solitude et ceux qui ont le malheur de s'approcher trop près de son panier, sont tout simplement dévorés.

Le film retrace alors le passé du jeune Duane. On assiste alors à une véritable psychanalyse puisque Henenlotter explore l'enfance dooloureuse de notre héros.
Celui-ci aura le malheur de s'amouracher d'une belle jeune femme. Un amour passionné que son frère jumeau ne supportera pas. Evidemment, tout cela se terminera dans un bain de sang.
En résulte une curiosité du film gore, un long-métrage passionnant réalisé avec les moyens du bord (soit 3 francs, 6 sous) mais indéniablement un grand film d'horreur.
A voir absolument.

Note: 16/20

Posté par EELSOliver à 18:05 - horreur, gore et épouvante - Commentaires [2] - Rétroliens [0] - Permalien [#]
Tags : années 80, basket Case, Frank Hennenlotter, gore, horreur, monstres, série B, série Z

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines