
Et selon lui, Borders s'est stabilisé.
Donc à en croire le type qui détient les clefs (et l'avenir) de Borders, ça va mieux. Une nouvelle qui ne manquera pas de rassurer les éditeurs, alors que la chaîne de librairie avait contracté un emprunt de 42 millions $ auprès de Pershing Square, qu'elle doit rembourser en avril. Avec un taux d'intérêt de 9,8 %...
Mais si le silence est d'or, la parole d'Ackman est de platine serti de diamants noirs. Parce qu'à peine avait-il déclaré cela qu'en bourse, l'action Borders s'enflamme. Elle est passée de 36 cents à 1,30 $ à New York, pour arriver à 1,43 $ à l'ouverture.
Une excellente nouvelle... pour Pershing Square qui détient 17,7 % des parts du numéro 2 de la librairie aux États-Unis.
En outre, Ackman s'est aussi offert le luxe d'envisager un gros rapprochement avec la concurrence, Barnes & Noble, estimant que cela consoliderait les deux entreprises que de fusionner ensemble. L'intéressé n'a pas souhaité faire de commentaire, rapporte l'agence Reuters.
Mais a aussi vu son action augmenter de 25 cents, en passant à 19,65 $ à la Bourse...
Définitivement, ce William, il lui suffit de parler pour faire gagner de l'argent.