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Freedom

Publié le 09 février 2010 par Epicure
Freedom

Le darknet, cet environnement de réalité augmentée mis en place à travers Internet par le savant fou Matthew Sobol, poursuit son oeuvre silencieuse de destruction de l’ordre mondial actuel et du pouvoir corporatif tout en poussant la population à reconsidérer les modèles établis et adopter de nouvelles façons de faire en matière d’économie et de gestion des ressources.

Les organismes gouvernementaux de sécurité ne savent pas par où l’attaquer. Des mercenaires indépendants s’y appliquent peu subtilement de leur côté. Pendant ce temps, le détective Pete Sebeck se retrouve en plein coeur du darknet alors qu’il se voit confié une quête de la plus haute importance par Sobol lui-même…

Si vous n’avez pas compris grand chose jusqu’à maintenant, c’est que vous n’avez probablement pas lu l’excellent Daemon, le livre de Daniel Suarez paru il y a deux ans à compte d’auteur mais qui n’a pas tardé à attirer l’attention d’un éditeur vu son originalité et son suspense haletant. J’avais vraiment adoré ce livre qui, pour une rare fois, mettait Internet en scène d’une façon singulière et repoussait les limites du techno-thriller jusqu’aux frontières de la science-fiction pure.

Freedom est donc la suite de Daemon. Le livre reprend l’action immédiatement là où Daemon l’avait laissée, ce qui demande d’entrée de jeu un joyeux effort de mémoire. Disons que Suarez poursuit son trip de geek pas mal plus à fond dans ce livre. Les références à l’univers des jeux vidéos sont nombreuses et parfois assez pointues pour mélanger les non-initiés. L’auteur a, comme pour le premier livre, fait ses devoirs en matière de nouvelles technologies et invite même le lecteur à vérifier les faits sur son site.

Ça donne une lecture enrichissante, très songée, mais moins divertissante que Daemon qui se prenait un peu moins au sérieux. On a surtout affaire ici à un roman de science-fiction / anticipation qui met beaucoup d’emphase sur les enjeux sociologiques qu’implique une révolution de cet ordre. Je me souviens avoir dévoré Daemon en trois jours alors que Freedom m’a demandé deux semaines, ce qui peut vous donner une idée de mon expérience de lecture.

Reste qu’il est très difficile de ne pas lire Freedom si vous avez lu Daemon. Et, je vous le dis tout de suite, l’auteur met la table dans le dernier chapitre pour un troisième volet…


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