La taxe sur la publicité en ligne pour soutenir la création sur internet, préconisée par le rapport Zelnik, autrement appelée « taxe Google » a été adoptée par la commission des Finances du Sénat.
Cet amendement au collectif budgétaire 2010 est un amendement « d'appel » pour « entrer dans le débat » a souligné Philippe Marini (rapporteur général de la commission). Suivant les propositions du gouvernement, il pourrait être retiré lundi prochain, indique l'AFP.
Selon Philippe Marini « rien ne justifie, a priori, que l'internet échappe par nature à un prélèvement acquitté par les médias traditionnels ». On se souviendra tout de même de la volée de critiques émanant de la presse étrangère au sujet de cette idée de taxe. Le Financial Times Deutschland l'avait notamment jugée « absurde », d'autres estimaient qu'elle était tout simplement irréalisable.