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Pourboire : Le bon usage

Publié le 11 février 2010 par Bastienb

Même si on a tendance à le croire en désuétude, le pourboire reste  incontournable dans certains pays  et de bon ton  dans certains « milieux ». Voici donc une liste qui vous éclairera sur le montant à « lâcher » selon les pays dans lesquels vous serez peut-être amené à voyager, histoire de ne pas passer pour un rat :

  • Allemagne/Autriche/Bulgarie : Il est insultant de ne pas laisser au moins 5 à 10% du montant de la note. On donne cet argent en main propre au serveur.
  • Afrique du sud : C’est de 10 à 15%. Et il est très mal perçu d’oublier.
  • Angleterre/ Ecosse/Irlande/ Pays de Galles : Le salaire des serveurs étant très faible, il est obligatoire de laisser entre 10 et 15%.
  • Belgique : Comme en France, le service est compris. Après, c’est à la libre appréciation du client de laisser quelques pièces ou non.
  • Canada/ Etats-Unis : Le paiement par carte bancaire est de mise dans ces pays. Le montant du pourboire est indiqué au bas de la facture. De l’ordre de 15 à 20%, vous n’y échappez donc pas et il rejoint le montant global à payer.
  • Chine/Thaïlande/Vietnam : Dans ces contrées, le pourboire n’est pas reconnu. Pourtant l’essor touristique fait du pourboire un accord tacite (10% de la note). De plus, il est très coutumier de donner au quotidien la « pièce » aux chauffeurs et autres guides.
  • Danemark/Finlande/Norvège/Suède : La pratique du pourboire dans les pays scandinaves est désuète. On note toutefois quelques rares exceptions dans les restaurants de luxe (au bon vouloir du client).
  • Egypte/Inde/ Maroc/Tunisie : Bien plus que le pourboire (même si celui-ci reste de l’ordre de 15% tout de même), c’est le bakchich qui reste incontournable dans ces pays. Si le pourboire récompense des services déjà rendus, le bakchich est une somme dont on se fend en prévision de futurs services : Une bonne place dans un théâtre ou un restaurant, une chambre avec vue, une place confortable dans un train… En inde plus particulièrement, vous serez sollicité au moindre petit service. Mieux vaut donc prévoir une poche bien remplie de pièces de 1 à 5 roupies.
  • Espagne : Bien que le service soit compris, il est d’usage de laisser 5 à 10%, même aux chauffeurs de taxis.
  • Grèce : Les 10% de pourboire se laissent sur la table.
  • Hongrie : Même si rien ne l’impose, on donne presque toujours de 10 à 15 % de la note. Petite particularité : On réserve aussi ce traitement de faveur aux dentistes et aux médecins.
  • Italie : Il y a encore 30 ou 40 ans, le pourboire était un affront car il laissait entendre que le serveur était mal payé. Aujourd’hui, les pourboires sont acceptés sans problèmes (et oui, c’est la crise hein !) et représentent 10 à 15% de la note quand le service n’est pas compris.
  • Japon : Ne vous risquez surtout pas à laisser un pourboire. C’est considéré comme offensant. On n’aime pas être pris pour un mendiant au Japon (tu confirmes Kae ?).
  • Lettonie/Estonie/Lituanie : Ne faisant pas partie des moeurs des Pays baltes, le pourboire tend pourtant à se faire une place, mondialisation oblige (10%).
  • Pologne/Portugal/Russie : Facultatif. 10% selon le degré de satisfaction laissé par le personnel.
  • Suisse : Réputation de pays riche oblige, le pourboire est aboli depuis 1985. Le service est donc compris depuis cette date. Cependant, toutes les professions sus-citées ne sont pas contre de recevoir un petit quelque chose. Pire, en deçà de 10% de la note, c’est une injure.
  • Turquie : Au restaurant, 10% de pourboire sont volontiers laissés. Par contre, les conducteurs de taxis peuvent « s’asseoir dessus ».

75% des touristes français mettent la main à la poche. Les allemands, champions du genre, sont près de 90% à laisser piécette(s) ou billet(s). Le pourboire moyen est de 1,50€.

Certains décrivent l’ancêtre du pourboire comme les petites pièces que donnaient les seigneurs du Moyen Age à leurs serveurs.

Au XVIIIème siècle un tavernier anglais eut l’idée de laisser une boite sur le comptoir dans laquelle les clients pouvaient mettre de l’argent afin d’être servis plus rapidement. Ces boites se multiplièrent dans les tavernes. Sur celles-ci on pouvait lire l’inscription « To Insure Promptness » (pour assurer la rapidité – du service, of course). Je ne vous ferai pas l’affront de vous révéler la signification du terme anglais tip de nos jours.

Au début du XIXème siècle en France, il était coutume de laisser un fond de bouteille aux serveurs ou même de leur offrir un verre pour qu’ils se désaltèrent une fois leur service terminé. Puis, on leur donna ensuite quelques pièces… Pour boire.

N’oubliez pas le rédacteur.


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