L'Homme qui rit, de Victor Hugo

Hugo, c'est l'écrivain parfait. Et parfait en ce qu'il n'est pas un illusionniste mais bien un créateur. C'est la lecture de De la recherche du temps perdu, de Proust, évoquée ici, terminée, que votre humble serviteur s'est lancé dans l'aventure Hugo. D'abord par tribord, avec le splendide Les Travailleurs de la mer, à la fois récit et tourbillon. Car encore, une fois, la littérature n'est pas récit. Est-ce à dire qu'à moins de 4 euros, ce serait crime de ne pas s'affranchir de la lecture du chef d'œuvre connu ? Ensuite, en traversant le pont et grâce à mon ami et éditeur, j'ai lu ses récits de voyages dans les Pyrénées. Et maintenant par bâbord, la tempête n'est pas passée, la mer n'est pas calmée, le on ne peut plus lugubre, L'Homme qui rit. Il serait non pas trop long mais inutile de dire en quoi il ne s'agit, ni là ni dans aucune littérature, d'ambiance, de décor, de personnages et d'histoire, ce roman est extraordinaire. Et si vous vous attachez à ces attributs non littéraires que sont l'histoire, les personnages... sachez que nul n'est meilleur que Hugo pour écrire une intrigue, mener un suspense, une histoire pleine de surprises et de rebondissements, décrire des situations jusqu'à nous commander les battements cardiaques. Oui car Hugo est un maître et il est sans égal. Là il faudrait que je dise tout le mal que je pense de la presse littéraire, de la littérature contemporaine, de la télévision et des prix littéraires...
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