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Le Montespan : le voyou de Teulé devient un attachant mélancolique

Par Actualitté
Le Montespan paraîtra dans une petite semaine en bande dessinée, le 17 février aux éditions Delcourt. Cette BD adaptée par Philippe Bertrand du best-seller de Jean Teulé devrait apporter un support visuel à ce roman historique qui focalise sur Louis XIV et sa maîtresse. Le Montespan est en cours d'adaptation au cinéma et Daniel Auteuil devrait oeuvrer dans le rôle principal.
Le Montespan : le voyou de Teulé devient un attachant mélancoliqueJean Teulé est un touche-à-tout qui a débuté par la bande dessinée, primé à Angoulême pour Bloody Mary (avec Jean Vautrin au scénario) en 1984, et Gens d'ailleurs, un ouvrage réédité sous le titre Gens de France et d'ailleurs, en 1993. L'auteur a publié de nombreuses bandes dessinées, fondées essentiellement sur des photos retouchées. Vous l'avez peut-être aperçu sur le petit écran (L'Assiette anglaise de Bernard Rapp, Nulle part ailleurs) avant qu'il se consacre corps et âme à la littérature.
Dans un entretien donné au Point, Jean Teulé confesse à nouveau son faible pour la BD qu'il juge plus ouverte, plus innovante que la littérature. « J'ai très peu d'amis dans le milieu des écrivains, alors que, lorsque je viens à Angoulême, je suis heureux de retrouver des gens comme Fred, Moebius, Loustal, que je connais depuis très longtemps. »
Le Montespan : le voyou de Teulé devient un attachant mélancoliqueA propos de cette adaptation, Jean Teulé déclare : « Alors que mon livre est beaucoup plus voyou, que mon écriture est beaucoup plus réaliste, que mes personnages baignent dans une sorte de crasse très contemporaine, il fait de Montespan un personnage attachant et mélancolique, auquel s'accorde une très grande tristesse. » Retrouvera-t-on dans la bande dessinée ce savant dosage sucré-salé (tel que Teulé aime à le définir), mêlant poésie et crudité, violence et sentiment ?
Laissant une grande latitude à ceux qui adaptent son oeuvre, Jean Teulé rappelle que « les romanciers qui ont été adaptés par Hitchcock ou Kubrick n'ont pas beaucoup à se plaindre. » L'intéressé explique le refus de parler du présent dans ses oeuvres ainsi : « Je crois que je ne me sens pas très bien dans l'époque d'aujourd'hui. Donc je me perds, je m'immerge dans mes romans. »

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