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Les Pintades à Londres, Virginie Ledret

Par Cocola
Les Pintades à Londres, Virginie Ledret
Grâce à un partenariat avec Le Livre de Poche organisé par Livraddict, j'avais pu découvrir Une vie de pintade à Paris, de Laure Watrin et Layla Demay, un guide Elle-style de la capitale, plaisant à lire malgré bon nombre d'adresses accessibles seulement à partir d'un certain portefeuille...
Tout de même, j'avais envie de lire d'autres titres de la collection, car, si je commence à connaître un peu Paris, j'en sais beaucoup moins sur New York ou Téhéran...
Mais mon choix s'est porté sur Londres, parce que je connais assez la ville pour que les références me parlent, mais pas assez pour ne pas apprendre des choses, puisque j'y ai vécu un an.
Première réflexion : l'auteur exprime tout à fait ce que je pense de la vie à Londres. C'est une ville grande, beaucoup plus grande à explorer que Paris, et il y règne une ambiance particulière, pleine de liberté, ce qui est génial quand on est jeune. En revanche, il faut s'y débrouiller tout seul, car les aides financières ne sont pas légion, le logement est très cher, la vie en général aussi d'ailleurs. Encore plus qu'à Paris, certains endroits ne sont fréquentables que si l'on a vraiment les moyens. Tout de même, j'ai vraiment envie d'y vivre à nouveau un jour, peut-être pas toute la vie, mais quelques années...
Dis-moi où tu vis, je te dirai qui tu es. Les Londoniennes sont divisées par quartiers, de la libertine de Soho à la Mummy des banlieues aisées (Richmond). Bien sûr, mettre les gens dans des cases a quelque chose d'un peu trop facile, mais pour avoir une première idée générale, je trouve ça parfait. Révélateur, aussi : j'ai appris que, selon mon quartier (West Hampstead), je suis une pintade "libertaire et altermondialiste"... ah bon ? Il y a un peu de vrai sans doute (le côté "je bois des jus de carottes à £4 dans des bars bio"), mais j'avoue que j'y avais atterri un peu par hasard.
Ce que j'ai aimé dans ce livre : le côté très réel, et l'absence (enfin, la quasi-absence) de jugement des habitantes. Oui, les Londoniennes aiment sortir en plein hiver en mini-jupe et en décolleté plongeant, oui, c'est considéré comme vulgaire en France, et alors ? Elles aiment s'amuser, et c'est ce que j'admire et que j'adore chez elles. La conclusion du livre est une belle déclaration d'amour aux pintades anglaises, tellement vraie : les Londoniennes, comme leur capitale, ont un caractère très fort.
Je ne peux m'empêcher de vous citer la dernière phrase : Londres, ça s'attrape un jour, ça vous change le caractère, et ça ne vous quitte plus.

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